Journal du Centre du 15 septembre 2006
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Journal du Centre du 15 septembre 2006
Bonjour,
Une longue interview d'Elodie, ainsi qu'une rencontre avec Benjamin Biolay
seront publiées dans l'édition du vendredi 15 septembre du Journal du
Centre. Des articles que l'on pourra retrouver un peu plus tard dans la
journée de ce même vendredi, sur le site lejdc.fr (dossier Entre nous/
Elodie Frégé).
Bien à vous
Philippe Dépalle
A surveiller !
Une longue interview d'Elodie, ainsi qu'une rencontre avec Benjamin Biolay
seront publiées dans l'édition du vendredi 15 septembre du Journal du
Centre. Des articles que l'on pourra retrouver un peu plus tard dans la
journée de ce même vendredi, sur le site lejdc.fr (dossier Entre nous/
Elodie Frégé).
Bien à vous
Philippe Dépalle
A surveiller !
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Génial !!!
Merci Nénette
Merci Nénette
Aless- Administrateur
-
Nombre de messages : 29437
Age : 36
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 05/02/2005
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
yes une superbe longue interview
Hélène-
Nombre de messages : 2777
Age : 34
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Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Trop bien pour l'info !!
M-
Nombre de messages : 10150
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Date d'inscription : 12/01/2005
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Nénette et Philippe Dépalle
Chris- Nombre de messages : 2658
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Localisation : metz 57
Date d'inscription : 10/02/2006
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Merci Nénette
On va faire travailler Océane !!!
On va faire travailler Océane !!!
broger36- Nombre de messages : 3201
Age : 77
Date d'inscription : 10/02/2005
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
a oui notre petite miss a du travaille je crois
Hélène-
Nombre de messages : 2777
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Localisation : landes
Date d'inscription : 19/03/2005
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
A la Une du journal du 15 septembre 2006
Cliquer sur le lien en attendant l'article
http://www.lejdc.fr/focus.html
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abelf- Nombre de messages : 4205
Localisation : somme
Date d'inscription : 13/06/2005
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Merci Abelf
Dernière édition par le Ven 15 Sep 2006, 11:33, édité 1 fois
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Merci Abelf et Vic
http://www.lejdc.fr/focus.html
j'ai hâte de lire la suite
Merci à Phlippe Depalle
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j'ai hâte de lire la suite
Merci à Phlippe Depalle
jane- Chouchoux
-
Nombre de messages : 7806
Age : 67
Localisation : 77
Date d'inscription : 31/12/2004
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
A la Une du journal du centre du 15 septembre 2006
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La métamorphose d’Élodie Frégé
Le deuxième album de la gagnante de la Star Academy sonne autrement. Normal, il est plus personnel. Plus proche de son univers musical mis en valeur par Benjamin Biolay.
INTERVIEW¤
Une robe courte et colorée de jaune et de vert, un large bandeau terre de sienne qui retient ses cheveux, des bottes beiges qui s’arrêtent aux genoux, un collier avec des perles grosses comme des balles de ping-pong : Élodie soigne son look années 60 pour assurer la promotion de son nouvel album. Et s’en amuse, tout en se raclant la gorge. « La faute à la poussière » des friperies qu’elle écument depuis quelques jours. Malgré la chaleur qui écrase Paris en ce dernier jour d’août, elle coupe la climatisation de la suite du grand hôtel où elle nous reçoit, à quelques mètrès du jardin des Tuileries. Élodie est radieuse et souriante. « Je me sens vraiment mieux dans ma peau depuis que j’ai terminé l’album.». Pour la première fois, elle a eu « l’impression d’avoir dirigé, pris des décisions ». Le manque d’assurance de la jeune femme est toujours perceptible. Celle de l’artiste, beaucoup moins. Elle concède : « Rencontrer Benjamin m’a permis, ou plutôt m’a poussé à faire ce dont j’avais envie. »
Justement, parlons de cette rencontre avec Benjamin Biolay.
C’était au printemps 2005, à un concert de Florent Marchet. On m’avait déjà dit que ce serait bien de travailler avec lui. Que c’était un mec avec qui je m’entendrais bien, que nous avions un peu les mêmes univers. J’étais d’accord, mais je pensais qu’il ne voudrait jamais bosser avec moi. Ce soir là, il m’a dit qu’il ne savait pas ce que je faisais. Mais que si j’écrivais des chansons, il avait bien envie des les écouter. Deux ou trois semaines plus tard je l’ai invité à déjeuner, à côté de chez moi. Je lui ai dit que j’aimais bien ce qu’il faisait – c’est vrai que j’ai adoré Rose Kennedy, je crois que c’est son plus bel album. Après, nous avons été chez moi, j’ai pris ma guitare et j’ai chanté Je sais jamais. Il m’a dit que j’étais une chanteuse folk en puissance et que je ne le savais peut être même pas. Alors je lui ai demandé s’il voulait réaliser mon album. Il m’a répondu « c’est parti ».
Et ensuite ?
Nous nous sommes beaucoup vus. Il a appris à me découvrir. Je crois que c’est une des personnes qui me connaît le mieux maintenant. Je me suis déversée en confessions. Finalement, nous nous sommes rendus compte que l’on s’entendait super bien. Professionnellement et affectivement. Parce que c’est important de se sentir proche de quelqu’un avec qui on va travailler pendant six mois. C’est une des rares personnes qui, dans ce métier, est devenue mon ami et en qui j’ai confiance. Artistiquement, il m’a beaucoup aidé. Il m’a dit : « Tu as envie de faire ça ? Et bien fais le. Ignore les autres. ». En fait, j’attendais qu’on me le dise. Il m’a assuré que même si je n’avais pas fait la Star Ac, il m’aurait quand même repérée. Que j’aurais peut être mis plus de temps, mais que j’y serais arrivée.
La Star Academy n’a pas été un obstacle ?
En fait, elle m’a aidé plus qu’autre chose. ça ne m’a pas enfoncé, je n’ai pas fait de dépression. Au contraire. ça m’a permis de faire des choix. De savoir tout ce dont je n’avais pas envie pour la suite de ma carrière. Après la tournée de la Star Ac, j’ai repris ma guitare. J’ai retrouvé mes bases. Quand j’étais petite, mes parents écoutaient Brassens, Brel, Gainsbourg et Barbara.
Et cet album, alors ?
Benjamin a écrit des chansons plus fraîches, on va dire. Moi je tombe parfois dans une profonde pénombre. Même si je donne l’impression de toujours être une fille joyeuse. J’avais écrit des chansons, mais je ne savais pas vraiment ce que j’allais en faire. Si j’allais avoir le droit de les utiliser pour l’album. Les gens de la maison de disques et Benjamin ont été agréablement surpris. Ils ont trouvé ça bien. Je ne parle pas que de moi dans mes chansons. Je parle aussi de personnes qui sont autour de moi, d’histoires que j’ai pu observées. Des histoires dont j’ai peur qu’elle devienne les miennes.
Exemple ?
Le mariage. Si je trouve quelqu’un et que nous avons des enfants, j’ai peur de ne plus être une femme, mais seulement une mère au foyer qui ne serait plus désirable.
Benjamin Biolay apporte donc une tonalité plus légère ?
C’est vrai. Mais il a su écrire des chansons qui me ressemblent quand même. La première fois qu’il m’a fait écouter Il en faut, j’ai pleuré. D’ailleurs je pleure dans la chanson. C’est vrai, je dors toujours du même côté du lit pour garder la place à celui qui vivra avec moi le reste de ma vie. C’est mon côté fleur bleue. Il l’a bien retranscrit.
Il offre également un bel hommage, non déguisé, au duo Gainsbourg-Bardot.
Le Jeu des 7 erreurs est un cadeau magnifique. J’adore le couple Gainsbourg-Bardot autant que celui Gainsbourg-Birkin. ça m’a touché de partager cet hommage avec Benjamin.
Des concerts sont-ils prévus ?
C’est le truc que j’attends depuis la tournée de la Star Ac où je ne me suis pas vraiment éclatée. Nous étions en groupe et j’ai tendance à disparaître dans ces conditions. Et puis ce n’était pas mes chansons. Là, je sais que je fais le café de la danse, le 7 et le 8 décembre (1). C’est la premières fois que je vais pouvoir chanter mes chansons et celles de Benjamin. J’avoue que je suis un peu effrayée. J’ai envie, mais en même temps je ne me suis jamais retrouvée devant un public venu que pour moi. J’ai hâte, mais il va falloir que je sois forte.
- (1). A Paris.
PHILIPPE DÉPALLE
8 FEMMES. C’est non. Des magazines annonçaient Élodie dans une adaptation pour la scène de 8 Femmes, le film de François Ozon. Elle dément : « Il est vrai que j’ai reçu le scénario chez moi. J’adore le film, mais comme j’avais mon album et qu’il fallait que je bosse beaucoup pour le mettre en avant, je n’ai pas donné suite. »
« Une artiste très au dessus du lot »
Benjamin Biolay aime à dire qu’Élodie est « un être humain très fréquentable ». La formule, toute en pudeur, tranche avec un franc parler qui très vite pointe son nez. Quand il souligne que « cet album n’est pas un plan foireux de maison de disques », mais bien le fruit de la rencontre avec une artiste « très au dessus du lot ». Élodie l’a abordé à un concert de Florent Marchet, au printemps 2005. A l’époque, il ne la connaissait qu’à travers ce qu’il avait pu lire dans les journaux. De son propre aveu, il ne l’avait même jamais vue « animée ». Il avait « décroché de la Star Ac », l’année précédent la promotion 2003. C’est donc « sans idée préc*nçue » qu’il a accepté de la revoir. Et de l’écouter chanter, seule avec sa guitare. « Elle joue classique, pas comme une folk singer. Et c’est impressionnant. Elle joue vraiment très bien. »
Cette première rencontre lui a donné envie d’aller plus loin. « Nous avons d’abord sympathisé. Puis nous avons pas mal travaillé avant l’entrée en studio. Ce n’était pas des réunions de marketing. On a passé des après-midi à gratouiller la guitare. Il était hors de question que cet album soit une collection de chansons. On a pris notre temps. »
Dans les studios de Labomatic (Paris), Élodie était dans son élément. « Elle a vite compris les rudiments nécessaires à la survie en studio », plaisante-t-il. L’humour est un fil conducteur de leur relation. « Elle est sérieuse et passionnée, mais elle sait aussi s’amuser ». Tout en étant consciente « de la chance qu’elle avait de faire l’album qu’elle voulait ». Un album qui a bénéficié d’un plus non négligeable. Au départ, Benjamin Biolay n’était pas censé écrire pour Élodie. « Mais c’est venu naturellement et ça m’a plu de le faire. »
Quelques mois plus tard, en ce début du mois de septembre, dans le même studio Labomatic, Benjamin Biolay travaille sur son propre album qui sortira en janvier prochain. Mais il continue de penser à Élodie. « Une aventure comme ça ne s’arrête pas quand le disque est dans un bac à la Fnac ». Aussi, il attend son passage sur scène annoncé pour décembre et ne s’est pas privé de lui donner déjà quelques conseils. Il en est sûr, Élodie « peut tout déchirer ». Il la voit entourée d’une petite formation « qui s’étoffera peut être ensuite ».
Pense-t-il poursuivre cette collaboration au-delà ? « Oui, c’est un petit peu le but. Élodie n’a pas de problème d’ego, moi non plus. » Et il l’avoue, il a pris un plaisir particulier sur le duo qui donne son nom à l’album. « Le jeu des 7 erreurs, c’est une vraie et belle référence à Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot. Quitte à rendre hommage, autant que ce soit chiadé… »
BIOLAY. Un homme, des femmes. Benjamin Biolay, dans une attitude très « gainsbourienne », est un homme à femme. Avant Élodie, on lui doit, notamment, des collaborations avec Juliette Gréco, Coralie Clément, Isabelle Boulay, Valérie Lagrange et Keren Ann.
Le jeu des quinze questions-réponses
Élodie a accepté ce petit questionnaire façon Proust. Tout en prévenant : « Tu sais que parfois je n’arrive pas à répondre à ce genre de chose ». Une nouvelle preuve d’un manque de confiance en soi vite démentie au fil des réponses.
Le bonheur ?
C’est le chemin, la quête du bonheur. Parce qu’une fois que tu l’as trouvé…
Un défaut ?
Le manque de confiance en moi.
Un héros ?
Je n’aime pas les héros.
Un lieu ?
La forêt des Landes (celle où elle allait en vacances quand elle était enfant).
Une qualité chez l’homme ?
L’intégrité.
Chez la femme ?
La spontanéité. J’aime les femmes qui s’assument.
Un écrivain ?
Le dernier lu, Bernard Werber. Je n’aime pas les écrivains femmes. Je trouve qu’elles minaudent un peu trop.
Un film ?
Certains l’aiment show. Je suis folle de Marilyn Monroe.
Un peintre ?
Kandinsky. Je ne sais pas pourquoi, mais sa peinture m’apaise.
Une boisson ?
Champagne !
Une couleur ?
J’hésite entre le rouge et le noir.
Une fierté ?
Avoir réussi à accomplir ce dont je rêvais avec cet album.
Un regret ?
Ne pas dire assez aux gens qui sont proches que je les aime. Je suis très pudique.
Une peur ?
Les araignées. Sinon je n’ai pas peur de mourir. Mais je ne supporte pas l’idée que quelqu’un qui m’est proche puisse disparaître.
Un changement ?
J’aimerais changer le regard que je porte sur moi. Je suis un peu trop dure. Je souffre un peu de dysmorphophobie…
Encore à Philippe Depalle
Vous pouvez laisser votre commentaire à ce lien
http://elodieacademy.blog.20minutes.fr/archive/2006/09/13/
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La métamorphose d’Élodie Frégé
Le deuxième album de la gagnante de la Star Academy sonne autrement. Normal, il est plus personnel. Plus proche de son univers musical mis en valeur par Benjamin Biolay.
INTERVIEW¤
Une robe courte et colorée de jaune et de vert, un large bandeau terre de sienne qui retient ses cheveux, des bottes beiges qui s’arrêtent aux genoux, un collier avec des perles grosses comme des balles de ping-pong : Élodie soigne son look années 60 pour assurer la promotion de son nouvel album. Et s’en amuse, tout en se raclant la gorge. « La faute à la poussière » des friperies qu’elle écument depuis quelques jours. Malgré la chaleur qui écrase Paris en ce dernier jour d’août, elle coupe la climatisation de la suite du grand hôtel où elle nous reçoit, à quelques mètrès du jardin des Tuileries. Élodie est radieuse et souriante. « Je me sens vraiment mieux dans ma peau depuis que j’ai terminé l’album.». Pour la première fois, elle a eu « l’impression d’avoir dirigé, pris des décisions ». Le manque d’assurance de la jeune femme est toujours perceptible. Celle de l’artiste, beaucoup moins. Elle concède : « Rencontrer Benjamin m’a permis, ou plutôt m’a poussé à faire ce dont j’avais envie. »
Justement, parlons de cette rencontre avec Benjamin Biolay.
C’était au printemps 2005, à un concert de Florent Marchet. On m’avait déjà dit que ce serait bien de travailler avec lui. Que c’était un mec avec qui je m’entendrais bien, que nous avions un peu les mêmes univers. J’étais d’accord, mais je pensais qu’il ne voudrait jamais bosser avec moi. Ce soir là, il m’a dit qu’il ne savait pas ce que je faisais. Mais que si j’écrivais des chansons, il avait bien envie des les écouter. Deux ou trois semaines plus tard je l’ai invité à déjeuner, à côté de chez moi. Je lui ai dit que j’aimais bien ce qu’il faisait – c’est vrai que j’ai adoré Rose Kennedy, je crois que c’est son plus bel album. Après, nous avons été chez moi, j’ai pris ma guitare et j’ai chanté Je sais jamais. Il m’a dit que j’étais une chanteuse folk en puissance et que je ne le savais peut être même pas. Alors je lui ai demandé s’il voulait réaliser mon album. Il m’a répondu « c’est parti ».
Et ensuite ?
Nous nous sommes beaucoup vus. Il a appris à me découvrir. Je crois que c’est une des personnes qui me connaît le mieux maintenant. Je me suis déversée en confessions. Finalement, nous nous sommes rendus compte que l’on s’entendait super bien. Professionnellement et affectivement. Parce que c’est important de se sentir proche de quelqu’un avec qui on va travailler pendant six mois. C’est une des rares personnes qui, dans ce métier, est devenue mon ami et en qui j’ai confiance. Artistiquement, il m’a beaucoup aidé. Il m’a dit : « Tu as envie de faire ça ? Et bien fais le. Ignore les autres. ». En fait, j’attendais qu’on me le dise. Il m’a assuré que même si je n’avais pas fait la Star Ac, il m’aurait quand même repérée. Que j’aurais peut être mis plus de temps, mais que j’y serais arrivée.
La Star Academy n’a pas été un obstacle ?
En fait, elle m’a aidé plus qu’autre chose. ça ne m’a pas enfoncé, je n’ai pas fait de dépression. Au contraire. ça m’a permis de faire des choix. De savoir tout ce dont je n’avais pas envie pour la suite de ma carrière. Après la tournée de la Star Ac, j’ai repris ma guitare. J’ai retrouvé mes bases. Quand j’étais petite, mes parents écoutaient Brassens, Brel, Gainsbourg et Barbara.
Et cet album, alors ?
Benjamin a écrit des chansons plus fraîches, on va dire. Moi je tombe parfois dans une profonde pénombre. Même si je donne l’impression de toujours être une fille joyeuse. J’avais écrit des chansons, mais je ne savais pas vraiment ce que j’allais en faire. Si j’allais avoir le droit de les utiliser pour l’album. Les gens de la maison de disques et Benjamin ont été agréablement surpris. Ils ont trouvé ça bien. Je ne parle pas que de moi dans mes chansons. Je parle aussi de personnes qui sont autour de moi, d’histoires que j’ai pu observées. Des histoires dont j’ai peur qu’elle devienne les miennes.
Exemple ?
Le mariage. Si je trouve quelqu’un et que nous avons des enfants, j’ai peur de ne plus être une femme, mais seulement une mère au foyer qui ne serait plus désirable.
Benjamin Biolay apporte donc une tonalité plus légère ?
C’est vrai. Mais il a su écrire des chansons qui me ressemblent quand même. La première fois qu’il m’a fait écouter Il en faut, j’ai pleuré. D’ailleurs je pleure dans la chanson. C’est vrai, je dors toujours du même côté du lit pour garder la place à celui qui vivra avec moi le reste de ma vie. C’est mon côté fleur bleue. Il l’a bien retranscrit.
Il offre également un bel hommage, non déguisé, au duo Gainsbourg-Bardot.
Le Jeu des 7 erreurs est un cadeau magnifique. J’adore le couple Gainsbourg-Bardot autant que celui Gainsbourg-Birkin. ça m’a touché de partager cet hommage avec Benjamin.
Des concerts sont-ils prévus ?
C’est le truc que j’attends depuis la tournée de la Star Ac où je ne me suis pas vraiment éclatée. Nous étions en groupe et j’ai tendance à disparaître dans ces conditions. Et puis ce n’était pas mes chansons. Là, je sais que je fais le café de la danse, le 7 et le 8 décembre (1). C’est la premières fois que je vais pouvoir chanter mes chansons et celles de Benjamin. J’avoue que je suis un peu effrayée. J’ai envie, mais en même temps je ne me suis jamais retrouvée devant un public venu que pour moi. J’ai hâte, mais il va falloir que je sois forte.
- (1). A Paris.
PHILIPPE DÉPALLE
8 FEMMES. C’est non. Des magazines annonçaient Élodie dans une adaptation pour la scène de 8 Femmes, le film de François Ozon. Elle dément : « Il est vrai que j’ai reçu le scénario chez moi. J’adore le film, mais comme j’avais mon album et qu’il fallait que je bosse beaucoup pour le mettre en avant, je n’ai pas donné suite. »
« Une artiste très au dessus du lot »
Benjamin Biolay aime à dire qu’Élodie est « un être humain très fréquentable ». La formule, toute en pudeur, tranche avec un franc parler qui très vite pointe son nez. Quand il souligne que « cet album n’est pas un plan foireux de maison de disques », mais bien le fruit de la rencontre avec une artiste « très au dessus du lot ». Élodie l’a abordé à un concert de Florent Marchet, au printemps 2005. A l’époque, il ne la connaissait qu’à travers ce qu’il avait pu lire dans les journaux. De son propre aveu, il ne l’avait même jamais vue « animée ». Il avait « décroché de la Star Ac », l’année précédent la promotion 2003. C’est donc « sans idée préc*nçue » qu’il a accepté de la revoir. Et de l’écouter chanter, seule avec sa guitare. « Elle joue classique, pas comme une folk singer. Et c’est impressionnant. Elle joue vraiment très bien. »
Cette première rencontre lui a donné envie d’aller plus loin. « Nous avons d’abord sympathisé. Puis nous avons pas mal travaillé avant l’entrée en studio. Ce n’était pas des réunions de marketing. On a passé des après-midi à gratouiller la guitare. Il était hors de question que cet album soit une collection de chansons. On a pris notre temps. »
Dans les studios de Labomatic (Paris), Élodie était dans son élément. « Elle a vite compris les rudiments nécessaires à la survie en studio », plaisante-t-il. L’humour est un fil conducteur de leur relation. « Elle est sérieuse et passionnée, mais elle sait aussi s’amuser ». Tout en étant consciente « de la chance qu’elle avait de faire l’album qu’elle voulait ». Un album qui a bénéficié d’un plus non négligeable. Au départ, Benjamin Biolay n’était pas censé écrire pour Élodie. « Mais c’est venu naturellement et ça m’a plu de le faire. »
Quelques mois plus tard, en ce début du mois de septembre, dans le même studio Labomatic, Benjamin Biolay travaille sur son propre album qui sortira en janvier prochain. Mais il continue de penser à Élodie. « Une aventure comme ça ne s’arrête pas quand le disque est dans un bac à la Fnac ». Aussi, il attend son passage sur scène annoncé pour décembre et ne s’est pas privé de lui donner déjà quelques conseils. Il en est sûr, Élodie « peut tout déchirer ». Il la voit entourée d’une petite formation « qui s’étoffera peut être ensuite ».
Pense-t-il poursuivre cette collaboration au-delà ? « Oui, c’est un petit peu le but. Élodie n’a pas de problème d’ego, moi non plus. » Et il l’avoue, il a pris un plaisir particulier sur le duo qui donne son nom à l’album. « Le jeu des 7 erreurs, c’est une vraie et belle référence à Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot. Quitte à rendre hommage, autant que ce soit chiadé… »
BIOLAY. Un homme, des femmes. Benjamin Biolay, dans une attitude très « gainsbourienne », est un homme à femme. Avant Élodie, on lui doit, notamment, des collaborations avec Juliette Gréco, Coralie Clément, Isabelle Boulay, Valérie Lagrange et Keren Ann.
Le jeu des quinze questions-réponses
Élodie a accepté ce petit questionnaire façon Proust. Tout en prévenant : « Tu sais que parfois je n’arrive pas à répondre à ce genre de chose ». Une nouvelle preuve d’un manque de confiance en soi vite démentie au fil des réponses.
Le bonheur ?
C’est le chemin, la quête du bonheur. Parce qu’une fois que tu l’as trouvé…
Un défaut ?
Le manque de confiance en moi.
Un héros ?
Je n’aime pas les héros.
Un lieu ?
La forêt des Landes (celle où elle allait en vacances quand elle était enfant).
Une qualité chez l’homme ?
L’intégrité.
Chez la femme ?
La spontanéité. J’aime les femmes qui s’assument.
Un écrivain ?
Le dernier lu, Bernard Werber. Je n’aime pas les écrivains femmes. Je trouve qu’elles minaudent un peu trop.
Un film ?
Certains l’aiment show. Je suis folle de Marilyn Monroe.
Un peintre ?
Kandinsky. Je ne sais pas pourquoi, mais sa peinture m’apaise.
Une boisson ?
Champagne !
Une couleur ?
J’hésite entre le rouge et le noir.
Une fierté ?
Avoir réussi à accomplir ce dont je rêvais avec cet album.
Un regret ?
Ne pas dire assez aux gens qui sont proches que je les aime. Je suis très pudique.
Une peur ?
Les araignées. Sinon je n’ai pas peur de mourir. Mais je ne supporte pas l’idée que quelqu’un qui m’est proche puisse disparaître.
Un changement ?
J’aimerais changer le regard que je porte sur moi. Je suis un peu trop dure. Je souffre un peu de dysmorphophobie…
Encore à Philippe Depalle
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abelf- Nombre de messages : 4205
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Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Merci Abelf !
Une interview très intéressante de Monsieur Dépalle !
Une interview très intéressante de Monsieur Dépalle !
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Pascal a écrit:Papa de Océane :
Je vous mets le scan du Journal du centre . Une page entière sur Elodie. Pas trop brouillon j'espère mon découpage
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M-
Nombre de messages : 10150
Localisation : Colmar
Date d'inscription : 12/01/2005
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Excellente interview...
Je suis ravi de lire qu'Elodie est vraiment épanouie, ça fait plaisir...
Merci Abelf et pour les scans
Je suis ravi de lire qu'Elodie est vraiment épanouie, ça fait plaisir...
Merci Abelf et pour les scans
Aless- Administrateur
-
Nombre de messages : 29437
Age : 36
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 05/02/2005
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
Merci Pascal pour les scans
bisous océane
bisous océane
jane- Chouchoux
-
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Age : 67
Localisation : 77
Date d'inscription : 31/12/2004
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
beaucoup pour ces magnifiques scans
Hélène-
Nombre de messages : 2777
Age : 34
Localisation : landes
Date d'inscription : 19/03/2005
Re: Journal du Centre du 15 septembre 2006
pascal pour les scans, sublime
tristan-
Nombre de messages : 11675
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Localisation : Seine et Marne
Date d'inscription : 02/02/2006
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