La télé-réalité en voie d’extinction
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La télé-réalité en voie d’extinction
La télé-réalité en voie d’extinction Par Benoît Daragon
"Je suis une célébrité, sortez-moi de là" lors de la finale le 28 avril 2006
Photo : TF1 - Vu
1 mai 2006. Le vent a tourné depuis le retentissant lancement de «Loft Story» en 2001. La vague d'acclamations et de protestations qui avait accompagné l'arrivée de la télé-réalité dans le PAF n'est plus aujourd'hui qu'un vieux souvenir. Recours en justice des ex-participants, faibles audiences, les temps sont durs pour les producteurs de télé-réalité. Etat des lieux d'un genre sur la sellette.
Le droit du travail menace sérieusement la télé-réalité. Les uns après les autres, les ex-candidats de la télé-réalité présentent leurs additions aux différents producteurs du secteur. En novembre 2005, le tribunal des prud'hommes de Paris a épinglé la société GLEM. La juridiction a requalifié en « contrats de travail » les « contrats de participant » de plusieurs candidats de « L'Ile de la tentation ». De participants rémunérés par « défraiements », ces anonymes sont devenus après coup « salariés » de la boîte de production. Depuis Jérémie Assous, l'avocat des « tentateurs », a été contacté par d'ex-candidats de différents programmes. Son dernier client, Jean-Edouard du « Loft », a annoncé cette semaine qu'il engageait un recours contre Endemol. Selon l'avocat, cette décision devrait permettre à son client d'obtenir une rémunération, bien sûr, mais aussi le paiement des congés payés et des heures supplémentaires (omniprésentes pour des candidats filmés 24 heures sur 24). La maison de production pourrait être amenée à débourser plusieurs dizaines de milliers d'euros. Et l'addition pourrait encore s'alourdir si les anciens partenaires de chambre et de piscine de Jean-Edouard le rejoignent. Face aux réalités du droit du travail, les producteurs font grise mine en découvrant la face cachée d'un genre jusqu'ici hyper lucratif.
Fin de la partie
Mais ces préoccupations juridiques ne sont pas le principal souci des diffuseurs. Dans un paysage audiovisuel où l'audimat fait loi, les mauvais scores enregistrés par les derniers avatars de la télé-réalité font mouche. Les audiences de ces programmes sont en recul constant. Après l'arrêt prématuré de « Le Royaume » sur TF1, l'émission « Sortez-moi de là, je suis une célébrité ! » a également réalisé des audiences décevantes. Le programme quotidien n'a enregistré qu'une audience moyenne de 3.9 millions de téléspectateurs et 27.4% de parts de marché. A titre de comparaison, la première édition de « La Ferme des Célébrités » rassemblait chaque soir environ 5.4 millions de personnes pour 35.5% du public. Cette désertion du public incite les chaînes à réduire la place accordée aux programmes de télé-réalité.
C'est dans ce contexte que TF1 vient d'ouvrir les négociations pour le renouvellement de son contrat d'exclusivité avec Endemol France, producteur spécialiste du genre. La chaîne souhaite réduire le nombre de programmes achetés. Le montant du nouvel accord, qui unit les deux entreprises pour une durée de deux ans (contre cinq années dans le contrat précédent), devrait être largement revu à la baisse. Le quotidien Le Monde avançait un montant annuel compris entre 70 et 80 millions d'euros, contre 88 millions actuellement. Si une sixième édition « Star Academy » est déjà en préparation, le destin de l'émission printanière de télé-réalité (« Première compagnie », « La Ferme », etc.) paraît en revanche plus incertain. Comme ses concurrentes, la chaîne mise désormais sur les fictions et les séries.
Ce repositionnement éditorial des diffuseurs n'a pas échappé aux producteurs. FremantleMedia (producteur de la « Nouvelle Star», « Super Nanny », « Madame le chef », etc.) vient par exemple de créer une nouvelle filiale de production de fictions et travaille au lancement de télénovelas, le nouveau format à la mode. Une diversification qui tombe à pic pour des producteurs qui craignent d'être contraints de mettre un terme à leurs programmes de télé-réalité.
http://imedias.biz/lemag/lemag-la-tele-realite-en-voie-dextinction-341.php
"Je suis une célébrité, sortez-moi de là" lors de la finale le 28 avril 2006
Photo : TF1 - Vu
1 mai 2006. Le vent a tourné depuis le retentissant lancement de «Loft Story» en 2001. La vague d'acclamations et de protestations qui avait accompagné l'arrivée de la télé-réalité dans le PAF n'est plus aujourd'hui qu'un vieux souvenir. Recours en justice des ex-participants, faibles audiences, les temps sont durs pour les producteurs de télé-réalité. Etat des lieux d'un genre sur la sellette.
Le droit du travail menace sérieusement la télé-réalité. Les uns après les autres, les ex-candidats de la télé-réalité présentent leurs additions aux différents producteurs du secteur. En novembre 2005, le tribunal des prud'hommes de Paris a épinglé la société GLEM. La juridiction a requalifié en « contrats de travail » les « contrats de participant » de plusieurs candidats de « L'Ile de la tentation ». De participants rémunérés par « défraiements », ces anonymes sont devenus après coup « salariés » de la boîte de production. Depuis Jérémie Assous, l'avocat des « tentateurs », a été contacté par d'ex-candidats de différents programmes. Son dernier client, Jean-Edouard du « Loft », a annoncé cette semaine qu'il engageait un recours contre Endemol. Selon l'avocat, cette décision devrait permettre à son client d'obtenir une rémunération, bien sûr, mais aussi le paiement des congés payés et des heures supplémentaires (omniprésentes pour des candidats filmés 24 heures sur 24). La maison de production pourrait être amenée à débourser plusieurs dizaines de milliers d'euros. Et l'addition pourrait encore s'alourdir si les anciens partenaires de chambre et de piscine de Jean-Edouard le rejoignent. Face aux réalités du droit du travail, les producteurs font grise mine en découvrant la face cachée d'un genre jusqu'ici hyper lucratif.
Fin de la partie
Mais ces préoccupations juridiques ne sont pas le principal souci des diffuseurs. Dans un paysage audiovisuel où l'audimat fait loi, les mauvais scores enregistrés par les derniers avatars de la télé-réalité font mouche. Les audiences de ces programmes sont en recul constant. Après l'arrêt prématuré de « Le Royaume » sur TF1, l'émission « Sortez-moi de là, je suis une célébrité ! » a également réalisé des audiences décevantes. Le programme quotidien n'a enregistré qu'une audience moyenne de 3.9 millions de téléspectateurs et 27.4% de parts de marché. A titre de comparaison, la première édition de « La Ferme des Célébrités » rassemblait chaque soir environ 5.4 millions de personnes pour 35.5% du public. Cette désertion du public incite les chaînes à réduire la place accordée aux programmes de télé-réalité.
C'est dans ce contexte que TF1 vient d'ouvrir les négociations pour le renouvellement de son contrat d'exclusivité avec Endemol France, producteur spécialiste du genre. La chaîne souhaite réduire le nombre de programmes achetés. Le montant du nouvel accord, qui unit les deux entreprises pour une durée de deux ans (contre cinq années dans le contrat précédent), devrait être largement revu à la baisse. Le quotidien Le Monde avançait un montant annuel compris entre 70 et 80 millions d'euros, contre 88 millions actuellement. Si une sixième édition « Star Academy » est déjà en préparation, le destin de l'émission printanière de télé-réalité (« Première compagnie », « La Ferme », etc.) paraît en revanche plus incertain. Comme ses concurrentes, la chaîne mise désormais sur les fictions et les séries.
Ce repositionnement éditorial des diffuseurs n'a pas échappé aux producteurs. FremantleMedia (producteur de la « Nouvelle Star», « Super Nanny », « Madame le chef », etc.) vient par exemple de créer une nouvelle filiale de production de fictions et travaille au lancement de télénovelas, le nouveau format à la mode. Une diversification qui tombe à pic pour des producteurs qui craignent d'être contraints de mettre un terme à leurs programmes de télé-réalité.
http://imedias.biz/lemag/lemag-la-tele-realite-en-voie-dextinction-341.php
Re: La télé-réalité en voie d’extinction
nénette, je vois qu'on aime le site où je péche mes articles je l'ai lu et je suis content de voir des articles comme cela
tristan-
Nombre de messages : 11675
Age : 41
Localisation : Seine et Marne
Date d'inscription : 02/02/2006
Re: La télé-réalité en voie d’extinction
Les audiences baissent peut-être mais elles sont toujours là...
Merci Nénette
Merci Nénette
Aless- Administrateur
-
Nombre de messages : 29437
Age : 36
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 05/02/2005
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