Les différents classements de l'album

Aless. a écrit:129ème (-45)
J'espère que les concerts vont faire remonter les ventes...

océane153 a écrit:je vous met des extraits d'un passage sur une conférence .
Musique Info hebdo a organisé une table ronde entre les médias et les producteurs de musique le 5 juillet dernier.

Le magazine souhaitait depuis longtemps organisé un débat autour des relations entre maisons de disques et médias. Le but étant de trouver des solutions pour mieux travailler ensemble.

Michèle Reiser en charge de la commission musique au CSA,
Eric Hauville, pdt de la commission médias du SNEP,
Christophe Sabot, directeur d'Europe 2, Europe 2 TV et MCM,
Stéphane Rogne, administrateur du SIRTI et directeur de Radio Star Vesoul,
Marc Thonon, directeur d'Atmosphériques
et Jean-Michel Kroeller, directeur de Top Music, radio basée à Strasbourg ont participé à cette table ronde.



E.Hauville :J’ajouterais que la politique des magasins, dans le monde physique, est très dure. Les nouveautés doivent, dès le 1er mois, atteindre un certain seuil de ventes. Si ce n’est pas le cas, c’est direction les cartons et les retours.

M.Thonon (Atmosphériques):Humainement excellentes. Ns avons à la tête des radios une génération de gens qui aiment et connaissent la musique. Cela étant nous essuyons bcp de fin de non recevoir et l'on arrive un peu en bout de cycle. Nous avons l'impression que nos problématiques ont été un peu balayées.Nous atteignons un point où passer en radio tient parfois du miracle. Certains de mes collègues et confrères considèrent que la voie pour développer un artiste, c'est désormais la presse puis la télé. Et quand l'artiste a fonctionné, la radio s'empare du succès et l'amplifie.

E.Hauville (pdt commission médias du Snep):Nos relations se sont détériorées. Notamment à cause du rétrécissement des playlists ou encore de la diminution de la part des nouveautés. Ces sujets préoccupent énormément les producteurs parce que la radio est le 1er vecteur de promotion de la musique.
Aujourd'hui, le disque a peut-être fait l'erreur de trop s'impliquer en termes de marketing, mais que dire des radios?De cette formatisation à l'extrême, dans cette confiance immodérée en les call out (=Tester de façon régulière la programmation musicale titre par titre) et les auditoriums qui font que nous producteurs, artisans, nous retrouvons à parler à des machines.


M.Thonon (Atmosphériques):J'ai participé au groupe radio d'Eric Baptiste (Secrétaire général de la Confédération. internationale des sociétés d’auteurs et de compositeurs (CISAC) ), et les radios indépendantes avaient beau jeu de dire qu'une multitude de radios associatives faisait un boulot formidable en régions. Je ne le nie pas. Mais lorsqu’on se penche sur les 40 plus grandes diffusions du Top Yacast hebdomadaire, elles sont souvent reprises par les radios des grandes villes. Elles ne sont plus starters. C’est ce qui est devenu notre plus grand problème.
Je l’ai expliqué récemment au CSA :il y a quelques années, lorsqu’on avait un artiste, on pouvait espérer avoir les périphériques. On sait désormais que l’une d’entre elles, Europe 1, ne passe pratiquement plus de musique, on sait que RTL a diminué de 47%ses entrées en playlist en 2005.Aujourd’hui, il nous reste France Inter, avec des interrogations, puisque de nombreux changements s’y profilent. Nous avons la chance, à Paris, d’avoir 1 ou 2 grosses radios avec lesquelles nous travaillons très bien. Lorsqu’on passe du côté des réseaux, on a de l’appel d’air du côté d’Europe 2 et Skyrock.

C.Sabot (dir Europe 2) :La radio a évolué en fonction de ses auditeurs. Les programmateurs sont aujourd’hui, en majorité, des jeunes gens prétentieux qui croient laisser une trace et qui pensent que, parce que le média est puissant, ils ont une main sur le public. Aujourd’hui encore, ils dirigent des radios avec une culture très « fin 80-début 90 », càd ancrée dans des certitudes de la FM. Ils ne se sont pas rendus compte qu’il y avait eu un basculement et qu’ils n’étaient plus les seuls pourvoyeurs de musique et de consommation de musique.
La musique n’a jamais été autant consommée, échangée, partagée, communautaire et identifiante.


M.Thonon :Scoop est un très bon exemple !Cette radio m’a appelé pour qu’un de mes artistes fasse une émission en direct. Il y va, fait sa chanson. Le programmateur lui tape ensuite sur l’épaule en lui disant : »super ce que tu fais mais ce n’est pas possible pour nous en playlist » .Pour Louise Attaque, c’est 15 jours après leur entrée sur NRJ que Scoop se décide à les programmer. Cela me rend fou !


Ps ;les maisons de disques sont là pour vendre ,quelle intérêt pour eux de faire un album pour ne pas le vendre ou avoir des retours !
Par contre les magasins ne commandent pas aux maisons de disques si il n'y a pas de demandes .
Et les demandes suivent souvent les émissions télé,les prix,machins ,les classements ,et les radios en dernière places suivent le mouvement et diffusent en rotation ...si succès.
Tous se mordent la queue.

océane153 a écrit:Si tu veux la conférence en entier sur les artistes et la télé ,les radios qui exigent un concert gratuit pour diffuser l'artiste etc etc ,je vous le met en ligne.