FORUM ELODIE FREGE || Amuse-Bouches || Actuellement dans les bacs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Discussions - évènements du passé à la même date

+6
Aless
Séverine
christian
Lauriane
Chris
tristan
10 participants

Page 5 sur 10 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant

Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Ven 14 Juil 2006, 00:40

vendredi 14 juillet 2006. Saint Camille (de Lellis) - Sainte Ragenulfe

dicton du jour

Pluie du matin,
En juillet est bonne au vin



Camille (patron des infirmiers-hommes)


Cela s'est passé un 14 juillet...

1077 -- 14 juillet
Dédicace de Bayeux
Odon de Conteville, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume Le Conquérant, consacre la nouvelle cathédrale de sa ville, l'une des plus importantes de Normandie. La dédicace est présidée par l'archevêque de Rouen en présence de Guillaume, duc de Normandie et roi d'Angleterre. La tapisserie dite "'de Bayeux" longue de 69 mètres est étendue dans la cathédrale. Elle a été réalisée spécialement entre 1066 et 1077 pour célébrer cet événement.

1223 -- 14 juillet
Mort de Philippe II Auguste
Le roi de France s'éteint à Mantes à l'âge de 58 ans. Rongé par la fièvre depuis plus d'un an, il a souhaité mourir à Paris mais c'est en faisant route vers la capitale qu'il a rendu l'âme. Son corps est transporté à Saint-Denis où pour la première fois un nouveau cérémonial adopté : le roi repose dans son cercueil à visage découvert, habillé de son manteau royal et coiffé de sa couronne. Son fils Louis VIII lui succède.

1789 -- 14 juillet
Prise de la Bastille
Les Parisiens excédés par les restrictions et l'immobilisme du roi Louis XVI, se révoltent. A la recherche d'armes ils envahissent d'abord l'Hôtel des Invalides puis se ruent vers la prison de la Bastille. Le gouverneur de Launay qui détient les clés de la forteresse est sommé de les remettre aux insurgés. Mais certains révolutionnaires réussissent à pénétrer dans l'enceinte et De Launay ordonne d'ouvrir le feu. Plus de 80 Parisiens sont tués. En fin d'après-midi le gouverneur capitule, il est tué une heure plus tard. La prise de la Bastille marque le point de départ du mouvement révolutionnaire français. Le symbole de l'arbitraire royal est tombé, l'Ancien régime touche à sa fin.

1795 -- 14 juillet
La Marseillaise chant national
Le décret du 26 messidor an III proposé par le député Debry déclare "La Marseillaise" hymne national français. D'abord appelé "Chant de guerre pour l'armée du Rhin", la chanson a été écrite dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 par Rouget de Lisle, officier du génie en poste à Strasbourg. Interdite durant le premier et le second empire, elle sera définitivement proclamée "hymne national" en 1879.

1865 -- 14 juillet
Le drame du mont Cervin
Après quelques vaines tentatives, l’alpiniste britannique Edward Whymper réalise la première ascension du mont Cervin (4478 mètres), situé dans les Alpes. Parti deux jours plus tôt de la ville de Zermatt, il est accompagné par six personnes, professionnels ou passionnés. Lors de la descente, le rêve est entaché par la chute mortelle de quatre d’entre eux. Seuls Whymper, le guide Peter Taugwalder et son fils rejoindront la ville de Zermatt, sauvés par la rupture de la corde qui les liait.

1940 -- 14 juillet
Première diffusion de l’émission "les Français parlent aux Français"
Au lendemain du célèbre Appel du Général De Gaulle, l’émission de propagande "les Français parlent aux Français" est créée. Diffusée depuis la BBC à Londres, elle et son équipe sont dirigées par Michel Saint-Denis. Elle propose de nombreux reportages et commentaires sur l’actualité, tous destinés à servir la cause alliée, et sera diffusée jusqu’en août 1944.

1964 -- 14 juillet
Jacques Anquetil remporte le maillot jaune
Anquetil bat tous les records en sortant vainqueur pour la cinquième fois du Tour de France. Il a donné le meilleur de lui-même tout au long de la course et s’est battu avec acharnement contre l’obstination de son adversaire, Raymond Poulidor. Les deux sportifs ont remarquablement confronté leurs forces dans la montée du Puy de Dôme. Finalement, Poulidor franchit la ligne d’arrivée avec à peine une minute de retard sur le vainqueur. Avec déjà une victoire au Giro (Tour d’Italie) dans la poche, Anquetil gagne ici son dernier Tour.

1979 -- 14 juillet
Le XV de France bat les All Blacks
L'équipe de France de rugby s'impose à Auckland lors d'un deuxième test-match face aux All Blacks, 24 à 19. Pour les hommes de Jean-Pierre Rives la victoire est historique d'autant qu'une semaine auparavant la France avait essuyé une cuisante défaite face aux colosses néo-zélandais, 23 à 9.

2002 -- 14 juillet
Attentat manqué contre Jacques Chirac
Maxime Brunerie, 25 ans, tire en direction du président Jacques Chirac pendant le défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées à Paris. Au moment où il vise M. Chirac avec sa carabine 22 long rifle, trois spectateurs l'immobilisent. Un coup part mais rate le président de la République qui ne remarque rien. Maxime Brunerie, membre du groupe d'extrême droite "Unité radicale" et du MNR de Bruno Mégret, avait laissé un message sur un site internet britannique incitant les internautes à regarder la télévision ce dimanche 14 juillet. Entendu par la police, le déséquilibré sera interné en unité psychiatrique.


Et aussi ce jour-là...

14 juillet 1223
Mort du roi de France Philippe Auguste. A Mantes, âgé de cinquante-huit ans, il meur de la fièvre quarte. Le chroniqueur Guillaume de Nangis nous le décrit comme l'un des plus intelligents souverains que la France ait eus, l'un des plus beaux aussi, qui régna durant quarante-trois ans. Sait-on que le roi pensa aux étudiants et leur accorda de nombreux privilèges, exactement cent quatre-vingts ? Dorénavant, ils purent se livrer à leur plaisanterie favorite : décrocher les enseignes et célébrer le mariage du cygne du Signe de la Croix avec la femme sans tête, de la Bonne femme. Malheureusement, ces plaisanteries innocentes ne leur suffirent bientôt plus et on les verra, forts de leurs cent quatre-vingts privilèges, enlever les femmes des bourgeois, leur faire des enfants, commettre des vols et même des meurtres. L'autorité ecclésiastique dut excommunier ceux qui se rendaient aux cours et promenaient avec des armes. Le nombre des meurtres diminua un peu, mais non celui des adultères. Ainsi, en 1223, les bourgeois parisiens se fâchèrent et leur mauvaise humeur se solda par la mort de 320 étudiants dont les corps furent jetés dans la Seine !
Pour consoler les bourgeois, Philippe Auguste pensa aussi à ceux qui tenaient commerce et particulièrement à la hanse des marchands d'eau, à qui il accorda des droits étendus, et même inattendus, puisque ces « marchands de l'eau » étaient les seuls à pouvoir vendre le vin à Paris.
Il pensait aux pauvres et aux malades de l'Hôtel-Dieu, leur accordant toute la paille qui pourrait se trouver dans sa chambre et son appartement lorsqu'il quittait la ville pour aller coucher ailleurs. L'hiver, on jonchait en effet le sol des maisons de bottes de paille, d'où l'expression, signe évident d'une richesse excessive : « être dans la paille jusqu'au ventre ».
Pendant l'absence du roi, les Flamands pouvaient attaquer la capitale ; aussi Philippe ordonna-t-il la construction d'une gigantesque enceinte qui englobera tous les nouveaux quartiers et même des champs, donnant ainsi la possibilité à la ville de s'étendre en toute quiétude. La muraille atteindra une largeur de trois mètres et une hauteur de neuf, et sera flanquée de 67 grosses tours. On pénétrait dans la ville par une quinzaine de portes. Des tours presque intactes, des pans de murs, impressionnants, des soubassements existent encore ça et là dans Paris. Rive droite, dans la cour du Mont-de-Piété, se trouve une tour transformée en monte-charge. Rive gauche, à l'angle de la cour du Commerce et de l'entréed e la cour de Rohan, on peut traverser de part en part une grosse tour. Rive gauche, 29 rue Guénégaud, se trouve une tour fort bien conservée. Le souvenir de l'enceinte se remarque encore 9, 27 et 29 rue d'Arras, 7 rue des Chantiers, ou 2 rue Saint-Victor, ainsi que dans les noms des rues des Fossés-Saint-Jacques et des Fossés-Saint-Bernard. Philippe Auguste n'avait point prévu de fossés, mais c'est Chalres V et Etienne Marcel qui, rive gauche, les feront creuser. Durant des années, Paris vécut au bruit des marteaux et des scies. A l'intérieur de la ville, devenue ainsi une redoutable forteresse, on construisit des églises, des couvents, des collégiales, des maisons de pierre destinées aux riches bourgeois et aux officiers du Roi et, surtout, à la proue de la grande île, Notre-Dame, dont la première pierre avait été posée en 1163 par Louis VII, montait vers le ciel sa nef et ses travées. On oubliait le style roman, mais le gothique prenait son essor. Déjà, au-dessous de la rosace, dans l'une des vingt-sept niches ornant la façade, on se préparait à placer la statue de Philippe Auguste. Paris le lui devait bien ! Que ne lui devait-il pas d'ailleurs ! Le roi faisait murer le cimetière des Innocents, où les femmes se prostituaient « sans vergogne » ! On y enterrera les Parisiens jusqu'au jour où, sous Louis XVI, dans les caves voisines, le vin aigrira et le lait tournera. On transportera alors des millions d'ossements dans les Catacombes et l'on édifiera au-dessus du charnier, à l'endroit même où une haute lanterne de pierre était restée allumée nuit et jour tant de siècles, une fontaine où les nymphes de Jean Goujon et de Pajou rient et jouent sous l'eau qui semble couler de leurs amphores.
Philippe se trouvait à Pacy-sur-Eure lorsqu'il se sentit assez mal. Il voulut mourir à Paris et se mit en route... mais il ne put dépasser Mantes et c'est là qu'il rendit son dernier soupir. Un 14 juillet...

14 juillet 1408
Les gens de Charles de Savoisy, seigneur de Seignelay, grand bouteiller de France, ayant insulté et blessé quelques écoliers de l'Université, qui allaient en procession à Sainte-Catherine-du-Val, le seigneur fut condamné à cent livres de rente, pour la fondation d'une chapelle, et aux dommages et intérêts envers les blessés et envers l'Université ; et par un arrêt du 22 août, il fut ordonné que son château serait démoli, et le procès fait à ses domestiques, qui furent fouettés dans les carrefours, et bannis de France à perpétuité.

14 juillet 1433
Jean, duc de Bourgogne, avec la reine Isabeau de Bavière, épouse de Charles VI, après le massacre de Paris, arrivé le 12 de juin précédent, fit son entrée dans cette ville avec autant de pompe et d'acclamations que s'il fût revenu de la conquête d'un royaume. Le bourreau, un des chefs des séditieux, eut l'audace de toucher dans la main de ce prince, qui ne le connaissait point. Mais le duc le fit pendre le lendemain, et cette fois il fut juste par orgueil.

14 juillet 1613
Les religionnaires de Nîmes, irrités contre e sieur de Ferrières, un de leurs plus fameux ministres, qui venait d'embrasser la religion catholique et se montrait fort zélé au service du roi Louis XIII, se jetèrent tout à coup sur lui, le maltraitèrent, le poursuivirent à coups de pierres et de bâtons : n'ayant pu le massacrer, ils coururent en foule mettre le feu à ses maisons tant de la ville que de la campagne. Cette sédition dura trois jours. Pour la punir, Louis XIII transféra le siège présidial de Nîmes à Beaucaire.

14 juillet 1614
Mort d'Isaac Casaubon, né à Genève, bibliothécaire de Henri IV, un des plus savants commentateurs des anciens.

14 juillet 1689
Une statue est érigée à Louis XIV, dans la cour de l'Hôtel de Ville de Paris, en mémoire du réablissement de sa santé.

14 juillet 1788
Le gouvernement fait arrêter et mettre à la Bastille douze gentilshommes bretons, qui avaient été députés par la noblesse de leur province, pour présenter une adresse au roi, contre les atteintes portées ax droits de la Bretagne, par l'établissement de la cour plénière. Ces gentilshommes étaient les comtes ou marquis de Montluc, de la Fruglaye, de Tremergat, de icé, de Bedée, de guer, de la Rouerie, de la Féronerie, de Nétumières, de Bec-de-Lièvre.
Ils avaient tenu dans leur hôtel à Paris des assemblées nombreuses, auxquelles ils avaient invité non seulement tous les seigneurs de leur province, mais encore plusieurs autres personnes, de distinction, qui avaient des places auprès du roi. La cour jugea, avec raison, que si la noblesse de Bretagne avait le droit, comme elle le soutenait, de s'assembler dans sa province, sans la permission du roi, il était douteux qu'elle eût le même droit à Paris.

14 juillet 1789
Mort du prévôt des marchands de Flesselles, et du gouverneur Delaunay, après la prise de la Bastille.

14 juillet 1817
Mort de Madame de Staël.

14 juillet 1880
Jules Grévy propose l'adoption définitive du drapeau tricolore et celle de la Marseillaise comme hymne national. Le 14 juillet est proclamé jour de fête nationale.


Dernière édition par le Sam 15 Juil 2006, 01:47, édité 1 fois
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Ven 14 Juil 2006, 07:39

Bonjour aux ami(e)s de ce forum

Eh oui c'est déjà vendredi, jour de fin de semaine

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 N63sw8ui

Très beau temps annoncé un peu partout avec d'excellentes températures. Je vous souhaite un très bon 14 juillet , par contre je vais au boulot aujourd'hui
car la fête Nationale en Belgique, c'est le prochain vendredi, le 21 juillet.

Bonne fête aux Camille (masculin/féminin)

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Bonnejourne28kh
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Ven 14 Juil 2006, 09:07



Vive le 14 juillet et vive la France !

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Feu_artifice_14_juillet_auto

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Coloriages-14-juillet-05c
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Ven 14 Juil 2006, 09:37

14 juillet : le programme des festivités !

Feu d'artifice, bal et défilé sont les éternels ingrédients de cette célébration toujours aussi populaire. A l'occasion du 14 juillet, découvrez le programme des festivités dans votre ville, les adresses de bars et de restaurants qui vous garantissent une vue imprenable sur le bouquet final, les bals à ne pas manquer...

Découvrez nos sélections spéciales 14 juillet et choisissez votre ville en cliquant à cet endroit
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Ven 14 Juil 2006, 09:46

Les grands 14 Juillet :


Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Bastille

Le premier 14 juillet, c'est bien sûr celui de 1789 : les émeutiers, venus chercher à la Bastille des armes pour riposter aux troupes du roi, s'emparent de la prison, symbole du pouvoir absolutiste.


Les célébrations suivantes

Après 1790, le 14 juillet fut célébré mais il fut souvent estompé par d’autres événements : l’anniversaire du 10 août 1792 (destitution de Louis XVI et commune insurrectionnelle de Paris) et/ou celui du 9 thermidor (27 juillet 1794).

Après les célébrations de 1790, Mirabeau se met au travail et prépare un rapport sur les fêtes publiques nationales et militaires, qui n'aura pas de suite. La Fête de la Fédération, en tant que telle, n'est pas non plus reprise : le 14 juillet 1791, au lendemain de la fuite à Varennes, l'Assemblée ne s'y associe pas. En 1792, la patrie a été déclarée en danger le 11 juillet : la fête a lieu, mais sans éclat. En 1793, la fête est limitée à l'enceinte de l'Assemblée qui apprend alors la mort de Marat. La fête est célébrée le 10 août, jour où le public court à Saint-Denis pour disperser les os du Roi de France.

Ce sera la dernière tentative de la période révolutionnaire. Il faudra attendre 1880 pour que la loi instituant le 14 juillet jour de fête nationale soit proposée par le Sénat et adoptée.

En 1796, le Directoire décide de célébrer pêle-mêle les 27 et 28 juillet, les anniversaires des 14 juillet, 10 août et 9 thermidor. Ces jours-là, le cortège, qui défila dans Paris, comprenait notamment des jeunes gens et des jeunes filles de " 18 ans au moins ". En 1797 a lieu la première cérémonie militaire. Le 14 juillet est célébré par les troupes dans les pays conquis, notamment en Italie.

En 1799, le 14 juillet n’est plus celui de la " liberté " mais de la " Concorde " et se résume à un défilé militaire. Le 14 juillet 1800, la garde consulaire défile des Tuileries au Champ de Mars. Après 1804, le 14 juillet s’efface devant le 15 août, date de naissance de Napoléon.

Après 1814, c’est le 5 août, fête de Saint-Louis, qui lui est préféré.

Après la révolution de 1830, Louis-Philippe associe le souvenir de la " grande victoire nationale " du 14 juillet 1789 à la pose solennelle de la première pierre de la colonne érigée en l’honneur des martyrs de juillet sur la place de la Bastille, le 27 janvier 1831. Chaque année, se déroulent les " Fêtes de juillet ".

La Deuxième République ne rétablit pas le 14 juillet mais fête la Première République par des discours et des banquets le 22 septembre.

Le Second empire fixe la date de la fête nationale au 15 août, date de la naissance de Napoléon Bonaparte. Le 14 juillet reste célébré par les Républicains. Malgré la proclamation de la République le 4 septembre 1870, il faudra encore attendre dix ans pour que le 14 juillet soit proclamé " Fête nationale ".
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par Lauriane Ven 14 Juil 2006, 13:36

Saint Camille (de Lellis) - Sainte Ragenulfe


Bonne fête à eux
Lauriane
Lauriane

Féminin
Nombre de messages : 14250
Age : 32
Localisation : La chartre sur le loir
Date d'inscription : 19/04/2005

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Sam 15 Juil 2006, 02:08

14 juillet 1789

La prise de la Bastille



Le 14 juillet 1789, la Bastille est prise d'assaut par les Parisiens. De ce jour date la fin de l'«Ancien Régime» et le début de la Révolution française.


La Révolution en germe


40 jours plus tôt, les états généraux se sont réunis à Versailles et les députés ont constaté que les maux du gouvernement appelaient davantage qu'une simple réforme de l'impôt. Ils ont décidé de remettre à plat les institutions et de définir par écrit, dans une constitution, de nouvelles règles de fonctionnement, selon l'exemple américain.

Le 9 juillet, l'assemblée réunie à Versailles se proclame «Assemblée nationale constituante». L'initiative ne plaît pas au roi ni surtout à son entourage. Sous la pression de la Cour, le 12 juillet, Louis XVI renvoie son contrôleur général des finances, Jacques Necker, un banquier d'origine genevoise qui n'a fait que creuser le déficit mais est resté pour cela très populaire parmi les petites gens.

À Paris, le peuple des artisans et des commerçants s'irrite et s'inquiète. On dit que le roi, irrité par la désobéissance des députés, voudrait les renvoyer chez eux.


Échec de l'émeute


Le 13 juillet, la rumeur se répand que les troupes royales vont entrer en force dans la capitale pour mettre les députés aux arrêts. De fait, des corps de troupes sont rassemblés au Champ de Mars et aux portes de Paris. Un comité permanent, la «municipalité insurrectionnelle», est formé pour faire face à la menace. Il se substitue à la vieille municipalité royale.

Au matin du 14 juillet, des artisans et des commerçants se rendent à l'hôtel des Invalides en quête d'armes. Le gouverneur de Sombreuil cède aux émeutiers et ouvre les portes de l'hôtel dont il avait la garde. La foule fait irruption dans l'arsenal et emporte 28.000 fusils et 20 bouches à feu. Mais il lui manque encore de la poudre...

Les émeutiers rugissent : «À la Bastille !» La rumeur prétend que de la poudre y aurait été entreposée. Au demeurant, le peuple a une revanche à prendre sur la vieille forteresse médiévale dont la masse lugubre lui rappelle à tout moment l'arbitraire royal.

La garnison se compose de 82 vétérans, dits invalides, et d'un détachement de 32 gardes suisses. Face à elle, les émeutiers ne font pas le poids. Ils sont un millier seulement, sans commandement et sans armes lourdes.

Le marquis de Launay (ou de Launey), gouverneur de la Bastille, se persuade qu'il doit gagner du temps pour permettre à une troupe de secours de le délivrer des émeutiers. Il se déclare prêt à parlementer avec trois délégués et retient ceux-ci à déjeuner. Il s'engage à ne pas tirer sous réserve que les émeutiers ne tentent pas d'entrer dans la forteresse.

Mais une explosion mystérieuse émeut la foule. On crie à la trahison. Un groupe de forcenés pénètre dans l'enceinte par le toit du corps de garde et se jette sur les chaînes du pont-levis à coups de hache.

De Launay, sans expérience militaire, perd ses moyens. Il donne l'ordre de tirer. La garde suisse fait des ravages chez les assaillants. On compte une centaine de morts.


Les gardes françaises contre la Bastille


Tout bascule avec l'arrivée de deux détachements de gardes françaises. Ces soldats professionnels chargés de veiller sur la capitale prennent le parti des émeutiers. Ils vont leur assurer la victoire.

Sous le commandement de deux officiers, Élie et Hulin, ils amènent deux canons et les pointent sur la Bastille. Il s'ensuit un début d'incendie à l'entrée de la forteresse et quelques pertes chez les assiégés.

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 BastilleJBLallemand


Il est 4 heures du soir. De Launay se ressaisit, ordonne soudain le feu à outrance puis tente de faire sauter les magasins de poudre. Mais ses invalides lui imposent de brandir un mouchoir pour parlementer. Le feu cesse. Le lieutenant de Flüe exige les honneurs de la guerre pour se rendre. On les lui refuse, mais le dénommé Élie, du régiment de la Reine, confirme par écrit les termes d'une capitulation qui assure la vie sauve aux défenseurs.

Les ponts-levis sont abaissés et la foule se rue dans la forteresse, oublieuse des promesses d'Élie. Les gardes suisses, qui ont eu le temps de retourner leurs uniformes, sont pris pour des prisonniers et épargnés. Mais la foule lynche les malheureux invalides tandis que le marquis de Launay, qui a tenté de se suicider, est traîné dans les rues de la capitale avant d'être décapité par un boucher.

Sa tête est fichée sur une pique et promenée en triomphe à travers le faubourg ainsi que les têtes des autres défenseurs de la Bastille. Ce rituel macabre, inédit dans l'Histoire du pays, illustre le basculement de la Révolution dans la violence.

À la Bastille, on libère les détenus au prix d'une légère déception car il ne s'agit que de sept personnages de minable envergure (escrocs, faussaires, délinquant sexuel,...). Au demeurant, les émeutiers sont surpris de découvrir des chambres spacieuses et d'un grand confort, à l'opposé des cellules de torture que décrivaient complaisamment dans leurs brochures les intellectuels poudrés qui avaient eu, comme Voltaire ou le marquis de Sade, l'occasion de séjourner à la Bastille.


Fin d'un monde,...


Le soir même, Palloy, un entrepreneur zélé, réunit 800 ouvriers et entreprend la démolition de la vieille forteresse dont les jours étaient de toute façon comptés.

Le propre frère du roi, le comte d'Artois, futur Charles X, prend la mesure de l'événement. Il quitte la France sitôt qu'il en a connaissance. Il est suivi dans cette première vague d'émigration par quelques autres hauts personnages, dont le prince de Condé et Mme de Polignac.


... début d'un autre


À Versailles, Louis XVI note dans son journal à la date du 14 juillet : «Rien»... Mais il ne s'agit que du résultat de sa chasse habituelle. Surpris par la violence populaire, le roi se retient de de dissoudre l'Assemblée. Les députés, dans une séance mémorable présidée par l'abbé Grégoire, prennent la résolution de siéger en permanence. La Révolution peut suivre son cours.

Le premier anniversaire de l'événement donnera lieu à une grande réconciliation nationale, la Fête de la Fédération, et beaucoup plus tard, en 1880, la IIIe République, en faisant du 14 juillet la Fête nationale, consacrera la réconciliation de la France de l'Ancien Régime et de celle de la Révolution.
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Sam 15 Juil 2006, 02:09

14 juillet 1790

La Fête de la Fédération



Le 14 juillet 1790, à Paris, les Français commémorent en grande pompe le premier anniversaire de la prise de la Bastille.

Des fêtes civiques spontanées organisées çà et là dans les départements ont inspiré l'idée de cette grande fête d'union nationale aux députés de l'Assemblée constituante et au marquis de La Fayette, homme de confiance du roi.

Deux jours après le vote mémorable de la Constitution civile du Clergé, les députés et les délégués de tous les départements, les «Fédérés» forment un immense cortège qui traverse la Seine et gagne la vaste esplanade du Champ-de-Mars.

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 FederationThevenin


Dans les tribunes, sur les côtés de l'esplanade, on compte 260.000 Parisiens auxquels s'ajoutent une centaine de milliers de fédérés, rangés sous les bannières de leur département.

La tribune royale est située à une extrémité du Champ-de-Mars, sous une haute tente. À l'autre extrémité, un arc de triomphe.

Au centre de l'esplanade, Talleyrand, évêque d'Autun (qui ne se cache pas d'être athée), célèbre la messe sur l'autel de la patrie, entouré de 300 prêtres en surplis de cérémonie.

Ensuite vient la prestation de serment. La Fayette, commandant de la garde nationale, prononce le premier celui-ci au nom des gardes nationales fédérées : «Nous jurons de rester à jamais fidèles à la nation, à la loi et au roi, de maintenir de tout notre pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi et de protéger conformément aux lois la sûreté des personnes et des propriétés, la circulation des grains et des subsistances dans l'intérieur du royaume, la prescription des contributions publiques sous quelque forme qu'elle existe, et de demeurer unis à tous les Français par les liens indissolubles de la fraternité» [noter que la Constitution évoquée dans le serment n'existe pas encore et nul n'en connaît la contenance future].

Après La Fayette, c'est au tour du président de l'Assemblée de prêter serment au nom des députés et des électeurs.

Enfin, le roi prête à son tour serment de fidélité aux lois nouvelles : «Moi, roi des Français, je jure d'employer le pouvoir qui m'est délégué par la loi constitutionnelle de l'État, à maintenir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par moi et à faire exécuter les lois». La reine, se levant et montrant le Dauphin : «Voilà mon fils, il s'unit, ainsi que moi, aux mêmes sentiments».

Malgré la pluie qui clôture la journée, le public retourne ravi dans ses foyers.


__________________________________________________________________________________

L'Europe au diapason


À l'étranger, quelques privilégiés ont motif de se sentir lésés par la Révolution française, notamment les princes allemands qui ont perdu leurs possessions alsaciennes. Mais dans l'ensemble, surtout en Allemagne et en Italie, la Révolution française est plutôt bien accueillie à ses débuts par la bourgeoisie urbaine.

Il faut dire que la philosophie des «Lumières» (Voltaire, Rousseau, Montesquieu,...) a profondément imprégné la pensée des Européens cultivés. D'autre part, des révolutions démocratiques ont déjà triomphé en Angleterre, aux États-Unis, en Hollande, tandis que l'Autriche est bouleversée par les réformes de l'empereur Joseph II, «despote éclairé». Comme en France, on plante ici et là des arbres de la Liberté.

En Angleterre, le Premier ministre William Pitt le Jeune voit lui-même avec faveur ce mouvement généreux... qui affaiblit l'ennemie héréditaire, la monarchie française. Son rival, le libéral Charles Fox, déclarait avec enthousiasme au Parlement de Westminster à propos des événements de 1789 : «On n'avait jamais fait un si grand pas pour l'affranchissement de l'humanité».

Et puis, pourquoi les Européens devraient-ils s'inquiéter ? Les députés de l'Assemblée constituante n'ont-ils pas proclamé dans un décret en date du 12 mai 1790 : «La nation française renonce à entreprendre aucune guerre dans le but de faire des conquêtes» ?
____________________________________________________________________________________


Dernière édition par le Sam 15 Juil 2006, 02:13, édité 1 fois
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Sam 15 Juil 2006, 02:10

samedi 15 juillet 2006. Saint Donald - Saint Baudouin (de Rieti) - Saint Bonaventure

dicton du jour

Pluie du matin,
En juillet est bonne au vin



Cela s'est passé un 15 juillet...

1099 -- 15 juillet
Les Croisés prennent Jérusalem
Partis de France en 1096 à l'appel du pape Urbain II, les Croisés emmenés par Godefroy de Bouillon et le comte de Toulouse, font leur entrée dans Jérusalem. Tous les défenseurs de la ville, musulmans ou juifs, sont massacrés. La prise de la ville Sainte provoque la mort de près de 100 000 personnes. Godefroy de Bouillon prendra en charge l'administration de la ville au titre d'avoué du Saint-Sépulcre.

1801 -- 15 juillet
Signature du Concordat
À minuit Napoléon Bonaparte et Pie VII signent le Concordat à Paris. Le texte déclare la religion catholique "religion de la grande majorité des citoyens français" et abolit la loi de 1795 séparant l'Église de l'État. En contrepartie, le Saint-Siège reconnaît le Consulat et accepte que les évêques soient nommés par le Premier consul, Napoléon Bonaparte. La signature du Concordat met fin à 10 ans de querelles entre le Vatican et la France, et assure le retour de la paix religieuse dans le pays. Le Concordat sera promulgué le 8 avril 1802 et Pie VII sacrera Napoléon empereur en 1804.

1869 -- 15 juillet
Brevet de la margarine
Le chimiste français Hippolyte Mège-Mauriés remporte le concours lancé par Napoléon III pour trouver un produit de substitution au beurre et dépose le brevet de son invention. À partir d'huiles et de graisses végétales, il a mis au point l'oléomargarine qu'il a baptisée simplement "margarine" du nom grec "margaritari" signifiant "perle". La margarine qui présente es mêmes caractéristiques nutritionnelles que le beurre est au départ destinée à la marine française.

1968 -- 15 juillet
Reprise des liaisons aériennes USA-URSS
Une ligne aérienne directe est inaugurée entre Moscou et New-York avec l'atterrissage du premier avion russe de la compagnie Aeroflot. Cet événement est le premier signe d'un réchauffement diplomatique entre les États-Unis et l'Union Soviétique depuis le début de la Guerre froide en 1945.

1997 -- 15 juillet
Assassinat de Gianni Versace
Le couturier italien est tué de deux balles dans la nuque sur la perron de sa villa de Miami aux États-Unis. L'assassin, Andrew Cunanan, s'enfuit aussitôt. Il sera retrouvé mort neuf jours plus tard (suicide) à quelques centaines de mètres de la résidence de Versace. Cunanan était recherché depuis deux mois par le services de police américaine pour quatre autres meurtres. A 51 ans, Gianni Versace était connu et adulé par tous les spécialistes de la mode. Il laisse aux mains de sa soeur Donatella un empire colossal.


Et aussi ce jour-là...

15 juillet 1099
Prise de Jérusalem par les premiers Croisés. Cette première croisade fut l'ouvrage d'un ermite, nommé pierre, gentilhomme d'Amiens qui, de retour d'un pèlerinage en Terre Sainte, et touché du malheur des chrétiens d'Orient, échauffa tous les esprits et les porta à cette entreprise incroyable.
Pierre alla d'abord trouver le pape Urbain II, auquel il remit une lettre de Siméon, patriarche de Jérusalem et des autres fidèles, par laquelle ils imploraient le secours des princes chrétiens contre les Musulmans qui les opprimaient. Urbain, touché de la lettre du patriarche, et du récit pathétique de l'ermite, publia dans le concile de Clermont, en 1095, une indulgence plénière en faveur de ceux qui se dévoueraient à la délivrance de la Terre Sainte ; cette entreprise fut nommée croisade, parce qu'on cousait une croix d'étoffe rouge sur l'épaule gauche de tous ceux qui voulaient y prendre part.
Pierre, après avoir pris congé du pape, parcourut l'Italie, la France et l'Allemagne, pour engager les princes et les peuples à porter la guerre en Palestine ; ses exhortations, munies de l'autorité pontificale, firent un merveilleux effet. Près d'un million de personnes de tout état, de tout âge et de l'un et de l'autre sexe, prirent la croix. L'éblouissante idée d'ararcher les lieux saints aux infidèles, et les chrétiens d'Asie à l'oppression ; les exhortations de ce Pierre, homme éloquent et sensible, qui peignait vivement les maux de ses frères, dont il avait été énergiquement frappé ; l'attrait de la nouveauté, l'ardeur de la chevalerie, l'empressement de beaucoup de brigands dévôts d'aller chercher hors de l'Europe la fortune, l'absolution et l'impunité, produisirent cette fermentation universelle, qui enleva tant de prélats à leurs sièges, tant de souverains à leurs Etats, tant de citoyens à leur patrie. Pierre se chargea de conduire la première division ; car il fallut partager cette multitude en différents corps, et les faire partir succesivement. L'ermite guerrier marchait à la tête de sa division, vêtu d'une longue tunique de grosse laine, sans ceinture, les pieds nus, avec un grand froc et un petit manteau d'ermite.
Après avoir essuyé sur la route divers accidents funestes et bien mérités, les croisés arrivèrent le 3 juin 1099 devant Jérusalem, réduits à 21 000 hommes de pied et quinze cents chevaux ; ils formèrent aussitôt le siège de la place. La ville se trouvant défendue par de formidables remparts, ils durent entreprendre la construction de machines de guerre, d'échelles géantes et de tours de bois mobiles. L'attaque, lancée le 14 juillet, fut extrêmement dure, car les assiégés déversaient sur les assaillants un terrible feu grégeois. Les Croisés entrèrent enfin dans la ville le lendemain, un vendredi 15 juillet, à trois heures de l'après-midi, ce qui fut remarqué comme étant le jour et l'heure de la mort de Jésus-Christ ; mais les croisés souillèrent leur triomphe, en passant au fil de l'épée la garnison et tous les habitants sans distinction ; puis rassasiés de carnage, ils déposèrent leurs armes ruisselantes de sang, et devinrent d'autres hommes. On les vit nus pieds, la tête baissée, en chantant des hymnes, s'avancer vers le Saint-Sépulcre, et les yeux baignés de larmes, se prosterner à la vue de ce monument sacré, l'objet de leur pénible et périlleuse expédition.
Godefroi de Bouillon, qui avait commandé la croisade, fut élu roi de Jérusalem dans une assemblée des principaux seigneurs de l'armée ; la couronne passa dans la suite, faute de mâles descendants de Godefroi, dans la maison d'Anjou, et depuis à Guy de Lusignan, qui la perdit, à la funeste journe de Tibériade (3 juillet 1187).
Ce fut à l'occasion de ces guerres que prirent naissances es ordres des frères hospitaliers et des teutoniques ; les fondateurs de ces derniers ordres auraient eu peine, dans la suite, à reconnaître leurs successeurs. Il n'y a eu que les hospitaliers qui, conservant l'esprit de leur première institution, ont toujours continué depuis à défendre la religion contre les entreprises des Turcs : ce sont les chevaliers de Malte.

15 juillet 1614
Mort de Pierre de Bourdeilles, seigneur de Brantôme. C'est à la suite d'un accident de cheval qui l'immobilisa longtemps que Brantôme commença de rédiger ses Souvenirs. Grâce à lui, nous connaissons force détails sur la vie quotidienne au XVIe siècle.

15 juillet 1765
Mort de Carle Vanloo, peintre français, auteur de saint Charles Borromée communiant les pestiférés, et de la Prédication de saint Augustin.

15 juillet 1796
Mort de Robert Burns, poète écossais. Pendant une grande partie de sa vie, il travailla aux champs ; par désespoir d'amour, il s'engagea sur un vaisseau faisant voile pour la Jamaïque. Dans la suite, il accepta une place de collecteur d'assises. Il n'avait que trente-huit ans, lorsqu'il mourut à Dumfries.

15 juillet 1828
Mort de Jean-Antoine Houdon. Le sculpteur avait évidemment toutes ses entrés à la Comédie Française. Un soir, au moment où il passait le contrôle en homme qui sait où il va, un huissier, nouvellement arrivé, l'arrêta et lui demanda son nom.
- Mon nom ? répondit Houdon.
Puis, montrant la statue de Voltaire, il précisa :
- Tenez, je suis le père de celui-là !
Alors l'huissier d'annoncer :
- Monsieur de Voltaire père !...
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Sam 15 Juil 2006, 10:58

Bon samedi à tout le forum

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Vrs22ns7


Je vous souhaite un bon week-end et à commencer par un bon samedi. Le temps est toujours au beau fixe avec des températures très élevées, de quoi nous réjouir pendant quelques jours selon la météo.

Nous fêtons aujourd'hui les Donald et les Bonaventure

Je reçois ma famille ce soir et nous serons huit et je stresse un peu car j'ai jamais fait à manger chez moi pour autant de personnes. Bon on m'aidera, j'espère Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 B_wink

Bonnes courses et bonne soldes si vous pensez les faire aujourd'hui.


Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Doravivelewenw6
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par Lauriane Sam 15 Juil 2006, 16:00

Saint Donald - Saint Baudouin (de Rieti) - Saint Bonaventure

Bonne fête à eux
Lauriane
Lauriane

Féminin
Nombre de messages : 14250
Age : 32
Localisation : La chartre sur le loir
Date d'inscription : 19/04/2005

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Dim 16 Juil 2006, 13:19

Mon forum "Elodie, notre amie" est out sur monde-heberg pour raison de serveur (j'en sais pas plus) et la continuité se fait sur le forum de remplacement => http://planete-elodie.frbb.net ou http://planete-elodie.frbb.net/index.forum



Merci à vous tous et toutes de votre compréhension
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Dim 16 Juil 2006, 13:28

Bonjour les ami(e)s

Bon, il y a un problème de serveur sur monde-heberg et nous poursuivons temporairement (j'espère) la continuité sur ce forum de secours => http://planete-elodie.frbb.net/index.forum

Je vous souhaite de passer un excellent dimanche et pour le soleil, nous sommes gâtés !

J'ai passé une très bonne soirée organisé chez moi en famille et ce fut réussi au-delà de mes attentes.

Bonne fête aux Elvire et aux Vitalien (Vital aussi) sans oublier les Carmen

Bon dimanche à vous !

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Bondimanchefaonjj6

christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Dim 16 Juil 2006, 14:35

dimanche 16 juillet 2006. Sainte Elvire - Sainte Carmen - Saint Vitalien

dicton du jour

Qui veut bon navet,
Le sème en juillet



Cela s'est passé un 16 juillet...

622 -- 16 juillet
Début de l'ère musulmane
Persécuté par des tribus arabes polythéistes mecquoises qui ne croient pas à la conversion à un dieu unique, Mahomet quitte la Mecque pour se réfugier à Yathrib, la future Médine. C'est à partir de cette ville, rebaptisée Madinat al-Nabî ("ville du prophète"), qu'il va diffuser son message religieux à toute la péninsule arabique. Pour les musulmans, le départ de Mahomet marque le début de l'ère musulmane. Cet épisode fondateur prendra le nom d'Hégire, du mot arabe "hijra" qui signifie "émigration".

1212 -- 16 juillet
Bataille de las Navas de Tolosa
Les Chrétiens espagnols conduits par les seigneurs Sancho VII de Navarre, Pedro II d'Aragon et Alphonse VIII de Castille, battent les musulmans Almohades près d'Ubeda en Andalousie. Près de 60 000 soldats arabes trouvent la mort dans les combats. Pour les catholiques, cette éclatante victoire marque le début de la reconquête de l'Espagne occupée par les musulmans depuis le VIIIème siècle. Ils peuvent dès lors pénétrer dans la Sierra Morena aux portes de l'Andalousie et commencer à reconquérir tous les territoires appartenant aux Almohades. La bataille de Las Naves de Tolosa annonce le déclin de l'empire arabe en Espagne.

1394 -- 16 juillet
Expulsion des juifs de France
Le roi de France Charles VI, dit "le Fou", décrète l'expulsion de tous les juifs "sans exception ni privilège". C'est la troisième fois que les juifs sont expulsés de France depuis le début du siècle (1306 et 1322). Ils sont rendus responsables de la famine, de la misère et même de la folie du roi... Les Parisiens les flagellent en place publique. Le roi et la reine de France leur donnent jusqu'au 3 novembre pour regagner les frontières du royaume. Il n'existera plus de communautés juives en France jusqu'au XVIème siècle.

1639 -- 16 juillet
Révolte des va-nu-pieds
Exaspérée par l’empilement de nouvelles taxes destinées à soutenir l’effort de guerre, la population de Normandie s’agite. Lorsque la décision de rétablir la gabelle dans cette région est annoncée, les habitants d’Avranche décident de se rebeller et assassinent un agent du fisc. C’est le début de la révolte des va-nu-pieds qui va secouer la Normandie pendant plusieurs mois, notamment dans les villes d’Avranche, Rouen ou Bayeux. Face aux dépenses engendrées par la guerre de Trente ans, de nombreuses révoltes et jacqueries ont éclaté en France depuis 1635, mais l’action des va-nu-pieds prend de l’ampleur. Richelieu adopte alors la stratégie de la force et donne des pouvoirs exceptionnels à Gassion ou encore Séguier pour écraser les insurgés. Les violences prendront fin en janvier suivant.

1945 -- 16 juillet
Première explosion d'une bombe nucléaire
L’expérience "Trinity", dans le désert du Nouveau-Mexique, à Alamogordo, voit exploser la première bombe atomique de l’histoire. La bombe n’est pas lâchée par avion mais disposée dans une tour. Celle-ci est rasée par l’explosion tandis que le sable alentour est vitrifié et qu’un champignon de 300 mètres de diamètre s’élève. Ce test marque l’aboutissement du projet Manhattan qui a permis de construire trois bombes nucléaires. Celle-ci, nommée "Gadget", était constituée de Plutonium, comme celle qui sera lancée sur Nagasaki. Par contre, la bombe qui explosera à Hiroshima est constituée d’Uranium 235.

1950 -- 16 juillet
La victoire de l'Uruguay noyée par les larmes des Brésiliens
Après douze ans d’absence, la Coupe du monde de football fait son retour au Brésil. Le pays tout entiers rêve alors du titre. La formule finale est unique cette année puisqu’elle se déroule sous la forme d’une poule. Mais le dernier match, qui oppose l’Uruguay au Brésil, a finalement la valeur d’une finale. En effet, les Brésiliens partent favoris puisqu’ils ont littéralement écrasé leurs adversaires : 7-1 face à la Suède et 6-1 face à l’Espagne. L’Uruguay a par contre fait match nul face aux Espagnols. Mais ce dernier bat le Brésil 2 à 1 et laisse le stade Maracanã dans un silence de mort. Abattus par cette défaite inattendue, les officiels brésiliens en oublient la cérémonie, si bien que c’est Jules Rimet en personne qui remet le trophée portant son nom au capitaine des Uruguayens.

1965 -- 16 juillet
Ouverture du tunnel du Mont Blanc
Le général de Gaulle et le président italien Giuseppe Saragat inaugurent le tunnel long de 11,6 kilomètres qui relie la France à l'Italie. Après six années de travaux, une "brèche" large de 8,6 mètres permet de rejoindre la Vallée d'Aoste en dix minutes depuis la Haute-Savoie. Le tunnel du Mont-Blanc sera ouvert à la circulation dès le 19 juillet.

1969 -- 16 juillet
Apollo 11: Objectif lune
La capsule spatiale Apollo 11 décolle de Cap Kennedy en Floride (Cap Canaveral) avec à son bord un équipage de trois astronautes : Neil Armstrong, Edwin Aldrin et Michael Collins. La mission a pour objectif de conduire les trois hommes à la surface de la lune. Le 21 juillet, Neil Armstrong sera le premier à réaliser le rêve de nombreux terriens en foulant le sol lunaire.

1974 -- 16 juillet
Françoise Giroud secrétaire d'État
Le président Giscard d'Estaing choisit la journaliste Françoise Giroud, pour devenir la première secrétaire d'État à la Condition féminine. Cofondatrice du magazine "l'Express" avec Jean-Jacques Servan-Schreiber et directrice de la publication, elle est considérée comme l'une des meilleures journalistes de sa génération.


Et aussi ce jour-là...

16 juillet 622
Début de l'Hégire, le mois zéro de la chronologie musulmane. Elle correspond au départ de Mahomet de La Mecque pour Médine, d'où Hégire - Hidjra - qui veut en effet dire émigration. Pour trouver la concordance entre une année chrétienne et une année musulmane, le calcul est le suivant : diviser le chiffre de l'année musulmane par 33, soustraire le quotient du dividende et enfin ajouter 622.

16 juillet 1212
Victoire mémorable remportée sur les Maures, par Alphonse IX, roi de Castille, Pierre, roi d'Aragon, et Sanche, roi de Navarre, sur les confins de l'Andalousie et de la province de Tolède. On prétend qu'il resta plus de deux cent mille infidèles sur la place.

16 juillet 1349
Dans une assemblée tenue à Lyon en présence du duc de Normandie, fils aîné de Philippe de Valois, roi de France, Humbert, dauphin du Viennois, fit une abdication solennelle de tous ses états, en faveur du fils aîné du duc de Normandie, qu'il investit sur-le-champ, en lui donnant l'ancienne épée du Dauphiné, et la bannière de Saint-George, avec un sceptre et un anneau.
Le même jour, le nouveau dauphin, par un acte particulier, fit entre les mains de l'évêque de Grenoble le serment de conserver les libertés, coutumes et privilèges du Dauphiné. malgré la réunion de cette province à la couronne, elle avait toujours conservé un sceau particulier, dont le chancelier avait la garde, à la différence des autres provinces qui perdirent leur chancellerie à chaque réunion.
Le lendemain de son abdication, Humbert entra dans l'ordre de Saint-Dominique, où il mourut en 1355.

16 juillet 1465
Bataille de Montlhéry. Il se fit en 1464 une ligue entre Charles, duc de Berry, frère unique de Louis XI, le comte de Charolais, le duc de Bretagne, le duc de Bourbon, le comte de Dunois, et plusieurs seigneurs mécontents de ce que le roi les avait dépouillés de leurs charges au commencement de son règne. La guerre qui suivit cette ligue eut pour prétexte le soulagement des peuples, e prit de là le nom du bien public. Le comte de Charolais s'approcha de Paris, et le roi marcha contre lui, dans le dessein d'empêcher sa réunion avec le duc de Bretagne. Les deux armées se rencontrèrent près de Montlhéry le 16 juillet. Les troupes royales étaient composées de soldats aguerris, et d'une gendarmerie bien montée et bien disciplinée. Ainsi il avait à cet égard la supériorité sur le compte de Charolais, quoique l'armée de ce prince fût d'un tiers plus nombreuse que la sienne. Il était une heure de l'après-midi lorsque les Bourguignons s'ébranlèrent. Le comte de Saint-Paul, et le seigneur de Ravestan, à la tête de l'aile gauche, fondiret sur les royalistes ; Brézé, qui commandait en cet endroit, fut tué dans le premier choc : ce malheur n'abattit pas le courage des Français, qui tinrent ferme. Le roi accourut à cette division, et les Bourguignons repoussés prirent la fuite jusqu'aux chariots qui couvraient leur camp. De son côté, le comte de Charolais avait enfoncé le centre, mais il pensa être prisonnier, en revenant de poursuivre les fuyards : il fut même blessé à la gorge. Louis eut aussi son cheval tué sous lui. Il rallia ses troupes jusqu'à trois fois, et vraisemblablement eût remporté la victoire, sans la retraite du comte du Maine et de l'amiral de Montauban, qui, durant le combat, avaient pris la fuite entraînant avec eux un tiers de l'armée. La nuit seule fit cesser le combat. Le roi se retira dans Montlhéry, et le comte de Charolais dans son camp.
De part et d'autre on se crut vaincu, et le lendemain chacun s'attribua l'honneur du triomphe. La perte des deux côtés n'excéda pas le nombre de trois mille six cents hommes ; ce qui cessera d'étonner, si l'on fait réflexion qu'un tiers de l'armée du roi l'avait abandonné sans combattre, et qu'une partie des Bourguignons avait également pris la fuite. Les Parisiens firent une sortie sur ces derniers, qui furent presque tous massacrés ou faits prisonniers. Le butin qu'on leur enleva fut estimé 200 000 écus d'or.

16 juillet 1536
Découverte du tabac. Jacques Cartier, en rentrant de son deuxième voyage, écrit la première description du tabac : « Les Indiens, déclare-t-il, possèdent une certaine herbe dont ils font provision chaque été, après l'avoir séchée au soleil. Les hommes seuls en font usage : ils en portent une certaine quantité dans un petit sac pendu à leur cou et dans lequel ils ont aussi un morceau de pierre ou de bois creux assez semblable à un sifflet. Pour se servir de cette herbe, ils la broient en poudre, la mettent à une extrémité du tuyau, puis, plaçant sur elle un petit charbon allumé, ils aspirent la fumée et en remplissent leur corps jusqu'à ce qu'elle s'échappe de leur bouche et de leurs narines, comme elle le ferait par une cheminée de maison. Ils allèguent que cette pratique est excellente pour la santé : nous essayâmes de faire comme eux, mais la fumée, en arrivant dans notre bouche, nous brûlait comme du poivre ! »

16 juillet 1647
Mort de Thomas Aniello, dit Mazaniello. Il n'avait que vingt-quatre ans lorsque, le 7 juillet 1647, soulevant le peuple de Naples, il enleva l'autorité au vice-roi espagnol qui opprimait la ville. Il gouverna pendant neuf jours. Le délire le saisit, et son orgueil lui aliéna les coeurs des insurgés. Des assassins, à la solde du vice-roi, le tuèrent, et jetèrent son corps dans les fossés de Naples. Le peuple vit d'abord sans émotion traîner dans les rues son cadavre, mais le lendemain ses membres épars furent recueillis, et promenés en triomphe, couverts d'un manteau royal.

16 juillet 1787
Le parlement de Paris arrête qu'il demandera au roi les États Généraux. Le parlement ayant fait des remontrances au roi, sur la déclaration du timbre, dont il refusait l'enregistrement, le roi avait fait à ses remontrances une réponse, qui finissait ainsi : « Ma volonté est qu'il procède sans délai à l'enregistrement de ma déclaration du timbre. »
Le parlement ayant délibéré sur cette réponse, prit l'arrêté que voici : Arrête « qu'il sera fait de très humbles et très respectueuses remontrances, à l'effet de supplier ledit seigneur roi de retirer sa déclaration du timbre ; qu'à cet effet, des commissaires s'assembleront pour les rédiger, lesquels prendront pour base des différentes réflexions proposées dans le cours des opinions, et notamment celle de manifester le voeu de voir la nation assemblée par le roi, préalablement à tout impôt nouveau.»
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Dim 16 Juil 2006, 15:03

16 juillet 622

L'Hégire et la fuite de Mahomet à Médine



Le 16 juillet 622 se produit un événement minime quelque part dans la péninsule arabe (*). De cet événement, le départ d'une poignée de fugitifs de l'oasis de La Mecque vers l'oasis voisine, va surgir une religion à vocation universelle, l'islam.


L'exil à Yathrib


Tout est venu d'un homme né 52 ans plus tôt dans une famille de marchands arabes de La Mecque, Mahomet. Selon ses dires, celui-ci avait reçu une révélation du Dieu unique (Allah en arabe).

Ses premiers disciples n'ont pas tardé à être l'objet de violences de la part des marchands de La Mecque. Ceux-là tiraient profit des pèlerins qui venaient de toute la péninsule adorer les idoles et la pierre sacrée du sanctuaire, la Kaaba (*). Ils craignaient que la prédication de Mahomet ne mette un terme à ces pèlerinages.

Après avoir envisagé de quitter La Mecque pour l'oasis de Taïf, à une centaine de kilomètres au sud, Mahomet est approché par des disciples originaires de Yathrib, une autre ville-oasis située à 400 kilomètres au nord de La Mecque.

Le 23 juin 622, à Aqaba, sur les bords de la mer Rouge, les représentants de Yathrib signent avec le Prophète un pacte d'alliance et acceptent d'accueillir ses disciples mecquois, au total 70 personnes. Peu après, le Prophète lui-même se résout à faire le voyage vers Médine avec une poignée de fidèles. Leur départ de La Mecque se déroule sous le sceau du secret. Il a lieu le 16 juillet 622 selon la tradition fixée bien plus tard par le calife Omar. Il est désigné en arabe par le mot hijra (en français, Hégire) qui signifie émigration.

Suite à l'installation en son sein du Prophète, Yathrib prend le nom de Medinat el-Nabi («la ville du Prophète») - Médine en français -. Mahomet aménage sans attendre en son centre un lieu de prière ou mosquée (en arabe masjid). Il prend soin de rapprocher ses disciples mecquois et médinites dans une même fraternité et leur enseigne les rites de la prière commune.

Depuis une décision du calife Omar, l'année de l'Hégire marque le début officiel de l'islam, la nouvelle religion dont le Prophète a jeté les bases. Son nom et celui de ses fidèles viennent d'une expression arabe qui signifie : «s'en remettre à Dieu».


Le Prophète en armes et le jihad


L'arrivée à Médine de Mahomet et de ses fidèles (environ 200 familles) ne tarde pas à épuiser les ressources de la petite oasis... cependant que, non loin de là, passent les caravanes des riches commerçants mecquois.

En janvier 624, en un lieu appelé Nakhlah, douze disciples de Mahomet attaquent une caravane de La Mecque. Ils tuent un homme d'une flèche et font deux prisonniers. Ils ramènent aussi un butin consistant dont ils remettent un cinquième au Prophète. L'affaire fait grand bruit car elle s'est produite pendant le mois de rajab. Il s'agit d'une période sacrée qui exclut le meurtre, selon le paganisme arabe.

Mahomet désapprouve dans un premier temps ses disciples. Ceux-ci sont consternés... mais une révélation divine vient à point les réconforter (sourate 2, verset 217). Cette sourate précise qu'il est certes répréhensible de combattre pendant les périodes sacrées mais qu'il l'est encore plus de se tenir en-dehors du chemin d'Allah, comme les polythéistes (*) de La Mecque.

En d'autres termes, la guerre sainte en vue d'étendre le domaine de l'islam peut excuser le meurtre dans les périodes sacrées. Cette forme de guerre est l'aspect le plus brutal du jihad. Le jihad recouvre un ensemble de prescriptions qui vont de l'approfondissement spirituel à la guerre sainte contre les infidèles en vue de propager l'islam dans le dar al-harb, ou domaine de la guerre. Le dar al-harb désigne le monde non musulman où il est licite de mener la guerre sainte, par opposition au dar al-islam, ou domaine de l'islam.


Le Prophète autoritaire


A Médine même, Mahomet impose sans ménagement son autorité. Selon les récits de la tradition, Asma, une poétesse ayant attaqué le Prophète dans ses vers, est poignardée dans son sommeil par Omeir, un musulman aveugle. Dès le lendemain celui-ci obtient un non-lieu de Mahomet.

Le même sort attend Afak, un juif centenaire. Kab ibn al-Ashraf, un troisième poète, met en rage les musulmans en adressant des vers d'amour à leurs femmes. Mahomet réclame des sanctions et le soir-même, la tête de l'impudent roule à ses pieds.

Pour pacifier les relations entre les deux clans de l'oasis, l'un autour de la tribu Khazraj, l'autre autour de la tribu Aws, le Prophète édicte une «constitution», la Sahifa. Elle autorise la liberté de culte, y compris des juifs, chrétiens et autres sabéens.

Mais la présence de plus en plus envahissante des musulmans irrite les tribus juives. C'est le début d'un conflit violent entre les deux communautés.
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Dim 16 Juil 2006, 15:04

16 juillet 1054

Le légat du pape excommunie le patriarche grec



Le 16 juillet 1054, le représentant du pape dépose à Sainte Sophie une bulle (*) d'excommunication contre le patriarche de Constantinople (*).

De cette péripétie secondaire, une tradition historique tardive fera le point de départ de la scission entre chrétiens d'Orient et d'Occident. Il s'agira en fait pour les Occidentaux de se dédouaner du sac de Constantinople, 150 ans plus tard.


Premières rivalités


Les premières rivalités entre l'église de Constantinople et celle de Rome remontent à Charlemagne, 250 ans plus tôt.

– Le clergé de rite grec est attaché à l'empereur romain d'Orient ou empereur byzantin. Il est soumis au patriarche de Constantinople.

– Le clergé d'Occident, de rite latin, est quant à lui plus ou moins attaché à l'évêque de Rome. Celui-ci, aussi appelé pape (d'un mot gréco-latin qui signifie père ou patriarche), jouit d'un prestige particulier en sa qualité de successeur des apôtres Pierre et Paul, premiers pasteurs de la communauté chrétienne de Rome.

Les querelles entre Orientaux et Occidentaux se multiplient mais sans revêtir de caractère dramatique. Dès l'époque de Charlemagne, on dispute du Filioque : le Saint Esprit, troisième personne de la Sainte Trinité, procède-t-il «du Père et du Fils» (thèse occidentale) ou «du Père par le Fils» (thèse orientale) ! On se querelle aussi sur...le port de la barbe par le clergé, sur le célibat des prêtres ou encore sur la nature du pain consommé à Pâques : doit-il être normal, comme le pensent les Orientaux, ou azyme (sans levain) ? Au total, pas de quoi fouetter un chat.

Aux VIIIe et IXe siècles, l'empire romain d'Orient est troublé et affaibli par la querelle des images ou «iconoclasme» (*), querelle qui passe par-dessus la tête des Occidentaux.

La conversion au christianisme du roi ou khan des Bulgares Boris 1er, est une première véritable pomme de discorde entre Rome et Constantinople. Ce roi barbare, dont les terres sont prises en tenaille entre l'empire carolingien de Louis le Germanique et l'empire byzantin de Michel III l'Ivrogne, se fait finalement baptiser par le patriarche Photius en 865.

Un siècle plus tard, l'empire byzantin atteint son apogée avec Basile II, maître tout-puissant de Constantinople de 976 à sa mort, en 1025. A la fin de son règne, l'empereur demande au pape de reconnaître l'autorité du patriarche oecuménique de Constantinople. Refus net et fâcherie de part et d'autre.

En 1048, enfin, est élu à Rome le pape Léon IX, initiateur de la grande réforme grégorienne qui va revitaliser l'église d'Occident. Le 18 juin 1053, l'armée pontificale est battue par les Normands de Robert Guiscard à Civitate, sur le Fortore. Lesdits Normands, qui ont envahi l'Italie du Sud, battent aussi la même année une armée byzantine. Il s'ensuit un échange de courriers entre Rome et Constantinople sur l'attitude à tenir dans les évêchés de cette région, les uns de rite grec, les autres de rite latin...


Malentendu


Le pape envoie une ambassade à Constantinople en mars 1054 pour en parler avec le patriarche Michel Cérullaire.

Le cardinal Humbert de Moyen-Moutier, légat du pape, dirige l'ambassade. C'est un maladroit et un ignorant qui maîtrise mal la langue grecque.

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Cerulaire


La première entrevue entre le cardinal et le patriarche tourne au vinaigre. Le cardinal remet à Michel Cérullaire une lettre du pape qu'il a lui-même traduite du latin en grec... en multipliant les impairs et les contresens.

Le patriarche en vient à penser que la lettre est un faux et les ambassadeurs des imposteurs ! Il faut dire qu'entre temps, le 19 avril, à Rome, le pape Léon IX est mort et l'on est dans l'attente de son successeur. Michel Cérullaire rompt donc tout contact avec les ambassadeurs.

C'est alors la fameuse scène du samedi 16 juillet 1054. Le matin, dans la basilique Sainte-Sophie, pleine de fidèles, pénètrent le cardinal et sa suite. Le cardinal dépose sur l'autel la bulle d'excommunication (en latin) et l'un de ses compagnons se tourne vers les badauds médusés pour leur faire part (en grec) de l'excommunication de leur patriarche. L'ambassade tourne les talons cependant que la bulle circule de main en main avant d'être amenée au patriarche.

L'empereur Constantin Monomaque tente mais en vain de retenir les ambassadeurs. Le lundi suivant, Michel Cérullaire ne voit rien d'autre à faire que de réunir un synode qui excommunie à son tour les ambassadeurs... Et l'épisode est aussitôt oublié.


Rupture


La solidarité entre chrétiens d'Orient et d'Occident survit à cette dispute entre évêques. Ainsi, quand, en 1071, l'empereur byzantin est vaincu par les Turcs à Malazgerd (ou Manzikert), le pape Grégoire VII appelle les guerriers d'Occident à lui porter secours. Son appel est renouvelé avec beaucoup plus de succès en 1095 par le pape Urbain II et il débouche sur la première croisade.

Dans les faits, c'est un siècle plus tard, à la faveur du sac de Constantinople par les chevaliers de la IVe croisade, que surviendra la scission définitive entre
– l'Église d'Orient ou Église orthodoxe (d'après une expression grecque qui signifie «conforme à la vraie foi»,
– l'Église de Rome ou Église catholique, d'après une expression grecque, là aussi, qui signifie «universelle».

Le sac de Constantinople par des croisés apparaît si scandaleux que l'on éprouve dans chaque camp le besoin de l'expliquer à défaut de le justifier. C'est ainsi que l'on sort de l'oubli l'épisode de 1054 afin de tenter de démontrer que, décidément, il n'y a rien à attendre de bon qui des Grecs, qui des Latins. Depuis ce jour, les 250 millions de chrétiens de tradition othodoxe et le milliard de chrétiens de tradition catholique se sont accoutumés à vivre chacun selon leur rythme.
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par Lauriane Dim 16 Juil 2006, 15:09

Sainte Elvire - Sainte Carmen - Saint Vitalien

bonne fête à eux
Lauriane
Lauriane

Féminin
Nombre de messages : 14250
Age : 32
Localisation : La chartre sur le loir
Date d'inscription : 19/04/2005

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Lun 17 Juil 2006, 07:25

lundi 17 juillet 2006. Sainte Charlotte - Sainte Arlette - Saint Alexis - Saint Généreux

dicton du jour

À Saint-Alexis,
Foin occis



Cela s'est passé un 17 juillet...

1429 -- 17 juillet
Couronnement de Charles VII
Charles VII est couronné dans la cathédrale de Reims. Le dauphin s’est semble-t-il laissé convaincre par Jeanne d’Arc, qui est d'ailleurs présente lors de la cérémonie.

1453 -- 17 juillet
Fin de la Guerre de Cent Ans
L'armée française de Charles VII remporte une victoire décisive sur les Anglais dans le village girondin de Castillon. Cette bataille marque la fin de la Guerre de Cent Ans car à l'issue des combats les Anglais renoncent à s'emparer du trône de France. Elle met aussi un terme définitif à la présence anglaise en Guyenne. La reconquête de la région aquitaine sera complète quand le roi de France s'emparera de Bordeaux le 19 octobre. Les Anglais seront alors définitivement boutés hors du royaume.

1942 -- 17 juillet
Rafle du Vel' d'Hiv'
Sur ordre de René Bousquet, secrétaire général de la police au ministère de l'Intérieur, 13 000 juifs, dont 4051 enfants, de Paris et la région parisienne sont arrêtés dans la nuit par la police française. Ils sont parqués dans la salle de sports du Vélodrome d'Hiver où ils resteront plusieurs jours. Acheminés à Drancy, les prisonniers seront ensuite conduits dans les camps d'extermination d'Auschwitz à partir du 19 juillet. La rafle du Vel' d'Hiv' est organisée par le gouvernement de Vichy de manière spontanée : jamais les autorités allemandes n'ont donné l'ordre de mettre en oeuvre une telle opération.

1945 -- 17 juillet
Conférence de Postdam
Alors que le deuxième guerre mondiale n'est pas encore terminée, les représentants des États-Unis ((Truman et Byrnes), de l'URSS (Staline et Molotov) et de la Grande-Bretagne (Churchill et Eden) se réunissent à Postdam, au Sud-Ouest de Berlin, pour débattre du sort de l'Allemagne. La France n'est pas conviée. La conférence annonce le début de la "dénazification". Chaque puissance alliée aura sa zone d'occupation délimitée en Allemagne. Les trois pays se mettent également d'accord sur la formation d'un conseil des Cinq Grands (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, URSS), chargé d'assurer la paix avec les anciens alliés du Reich.

1976 -- 17 juillet
Ouverture des JO de Montréal
En présence de la reine d'Angleterre Elizabeth II, les XXIème jeux olympiques d'été sont ouverts à Montréal. 92 nations y sont représentées. Pour la première fois les épreuves de handball, d'aviron et des basket-ball sont ouvertes aux femmes.

1979 -- 17 juillet
Simone Veil présidente du Parlement Européen
Élu le 7 juin au suffrage universel, le Parlement européen siégeant à Strasbourg procède lors de sa première session à l'élection de son président. A la majorité absolue et au deuxième tour, l'ancienne ministre française de la Santé, Simone Veil (52 ans), l'emporte. Madame Veil qui conduit la liste UDF (Union pour la démocratie française), le parti du président Valéry Giscard d’Estaing, est connue du grand public pour son combat en faveur de la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse en 1975. Elue pour cinq ans à la présidence du Parlement européen, elle s'attachera jusqu'en 1982 à promouvoir l'élargissement de l'Europe tout en ayant à coeur d'améliorer les conditions sociales des Européens.

1994 -- 17 juillet
Un quatrième trophée obtenu aux tirs aux buts
Le Brésil entre dans l’histoire du football en devenant à Los Angeles le premier pays à remporter quatre Coupes du monde. Avant même que la finale soit jouée, on savait d’ailleurs que le record serait battu. En effet, le Brésil faisait face à un autre triple champion du monde : l’Italie. Mais le match est quelque peu décevant et se termine par une séance de tirs aux buts alors que le score est resté vierge. La compétition aura également été marquée par la fin de Maradona, expulsé après avoir été contrôlé positif à un test anti-dopage.

1998 -- 17 juillet
Tsunami géant en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Le 17 juillet 1998, deux secousses sismiques de magnitude 7.1 déclenchent un raz-de-marée sur la côte nord de la Papousie-Nouvelle-Guinée. Trois énormes vagues de plus de 10 mètres de haut submergent entièrement sept villages côtiers, faisant plus de 2000 morts. Plus de 6000 personnes sont restées sans abri.


Et aussi ce jour-là...

17 juillet 855
Mort du pape Léon IV, célèbre par le courage avec lequel il défendit la ville de Rome contre les Sarrasins ; il fit réparer les murailles, élever des tours, tendre des chaînes sur le Tibre ; il arma les milices à ses dépens ; il employa les trésors de l'Eglise à la défense de la capitale du monde chrétien ; il visita lui-même tous les postes, et se présenta fièrement aux Sarrasins à leur descente. « Il était né Romain, dit un auteur moderne ; le courage des premiers âges de la république revivait en lui, dans ces temps de lâcheté et de corruption : semblable à un de ces beaux monuments de l'ancienne Rome, que l'on trouve quelquefois dans les ruines de la nouvelle. »
Les Sarrasins furent repoussés jusque dans leurs vaisseaux, et la tempête ayant dissipé la moitié de leur flotte, une partie de ces barbares furent mis à la chaîne. Le pape rendit sa victoire utile, en faisant travailler aux fortifications de Rome et à ses embellissements, les mêmes mains qui devaient la détruire. Il donna son nom à un quartier de Rome, qui fut appelé la Cité Léonine

17 juillet 1307
Mort d'Édouard Ier, roi d'Angleterre. Le premier, il accorda à son fils aicirc;né le titre de Prince de Galles.

17 juillet 1342
Fin tragique d'Artevelle. Jacques Artevelle, brasseur de bière de la ville de Gand, fut un de ces tribuns populaires, qui se font despotes en défendant la liberté. Les Flamands s'étant soulevés contre leur comte Louis, Artevelle se mit à la tête des révoltés et devint le véritable comte de Flandre ; les proscriptions le délivrèrent de ses ennemis, et leurs dépouilles l'enrichirent.
Les Flamands voulaient bien borner la puissance de leur duc, mais non pas détrôner sa race. Artevelle, qui voulait étayer sa puissance de la protection du roi d'Angleterre, ayant osé fair eun jour, à Gand, la proposition de reconnaître le prince de Galles pour héritier de Flandre, le peuple qui détestait son joug, entra en fureur, se jeta sur ce méprisable tyran, et le mit en pièces.

17 juillet 1376
Mort du prince de Galles, fils d'Edouard III, célèbre par les victoires de Crécy et de Poitiers, qu'il gagna sur les Français. Les Anglais l'appelaient le Prince Noir, parce qu'il portait des armes de cette couleur. Il possédait toutes les vertus dans un degré éminent : aussi bon soldat que grand capitaine, brave sans férocité, toujours soumis et respectueux envers le roi son père. Le roi de France lui fit faire un service à Notre-Dame.

17 juillet 1429
Charles VII est couronné à Reims. C'est l'aboutissement de la délicate mission que s'était assignée Jeanne d'Arc, après la levée du siège d'Orléans. Il ne s'agissait de rien moins que de traverser quarante lieues de pays occupées par les ennemis, de prendre d'assaut toutes les places, depuis Orléans jusqu'à Reims, qui était au pouvoir des Anglais. Cette entreprise paraissait contraire à totues les règles de la prudence humaine. La confiance qu'on avait dans le courage et dans les promesses de l'héroïne miraculeuse, entraîna Charles VII et son conseil.
De toutes les places qui se trouvèrent sur la route du roi, les unes se rendirent, les autres furent emportées d'assaut ; Reims ouvrit ses portes, et l'heureux Charles, proscrit depuis neuf ans par un arrêt du parlement, qui le déclarait incapable de jamais succéder à la couronne, fut sacré dans cette ville, roi de France, aux acclamations d'un peuple immense, accouru de toutes les villes voisines, pour être témoin de cette grande cérémonie, qui replaçait la race de Hugues Capet sur le trône.
Jeanne d'Arc assista au sacre, tenant l'étendard avec lequel elle avait combattu. Après la cérémonie, elle se jeta aux genoux du monarque, le supplia de lui permettre de se retirer, les deux points essentiels de sa mission se trouvant heureusement remplis ; mais Charles l'ayant pressée de se rester, elle céda aux instances de son souverain.
Charles, sacré à Reims le 17 juillet 1429, eut le bonheur, à pareil jour de l'an 1453, d'être délivré d'un de ses plus terribles ennemis, dans la personne du célèbre Talbot, tué à la bataille de Castillon. C'était le plus grand général qu'eussent alors les Anglais, et son courage avait beaucoup retardé la révolution, qui faisait rentrer sucessivement toutes les provinces de France sous la domination de leur souverain légitime.

17 juillet 1789
Naissance des trois couleurs du drapeau français. Ce jour, Louis XVI se rend à l'Hôtel de Ville de Paris. Il porte à son chapeau la cocarde blanche. Le nouveau maire de Paris, Bailly, lui présente une cocarde aux couleurs de la ville de Paris : bleu et rouge, que le roi pique aussitôt à son chapeau à côté de la cocarde blanche. Puis il apparaît, ces trois couleurs à son chapeau, au balcon de l'Hôtel de Ville, où la foule amassée peut observer ce qui sera le nouvel emblème national.

17 juillet 1793
Mort de Charlotte Corday.
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Lun 17 Juil 2006, 07:27

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Av4f6gyw


Bonjour tout le monde photo

je vous souhaite une bonne semaine en commençant par ce lundi et je crois que l'été sera chaud ! marrant

Carole se lève encore tôt cett semaine pour aller à son travail à 7 h et on pense à toi !

Bonne fête aux Charlotte, aux Arlette, aux Alexis et aux Généreux

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Bonnesemainejt0
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par Lauriane Lun 17 Juil 2006, 12:24

Sainte Charlotte - Sainte Arlette - Saint Alexis - Saint Généreux

Bonne fête à eux

Désfois mes parents m'appellent charlotte pour s'amuser
Lauriane
Lauriane

Féminin
Nombre de messages : 14250
Age : 32
Localisation : La chartre sur le loir
Date d'inscription : 19/04/2005

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Lun 17 Juil 2006, 12:49

Lauriane a écrit:

Désfois mes parents m'appellent charlotte pour s'amuser


C'est rigolo, non ? Il y a la charlotte aux fraises Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Saut8
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Lun 17 Juil 2006, 12:53

je tenais à vous dire que le forum "Elodie, notre amie" est revenu sur son adresse originelle => http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Enaccord
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par Lauriane Lun 17 Juil 2006, 20:22

christian a écrit:
Lauriane a écrit:

Désfois mes parents m'appellent charlotte pour s'amuser


C'est rigolo, non ? Il y a la charlotte aux fraises Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Saut8

Charlotte aux friases et aux chocalat .
Lauriane
Lauriane

Féminin
Nombre de messages : 14250
Age : 32
Localisation : La chartre sur le loir
Date d'inscription : 19/04/2005

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par tristan Lun 17 Juil 2006, 22:46

bonsoir christian,

alors en vacances ou pas?

ps: Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Hu encore et toujours pour tout tes écris
tristan
tristan

Masculin
Nombre de messages : 11675
Age : 41
Localisation : Seine et Marne
Date d'inscription : 02/02/2006

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Lun 17 Juil 2006, 23:45

Je suis en congé à partir du 21 juillet et je reprend deux jours le 7 et 8 août et la reprise définitive est pour le 16 août par après.

Cela va me faire du bien car je suis épuisé surtout psychiquement car j'ai été fort tendu ces derniers jours.

Je me suis trop impliqué sur certains sujets notamment la finale de la coupe du Monde de foot.


Bonne soirée Tristan Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Saut8
christian
christian

Nombre de messages : 2267
Age : 65
Localisation : Bruxelles (1030)
Date d'inscription : 31/01/2005

http://membres.heberg-forum.net/monde-elodie/forums.html

Revenir en haut Aller en bas

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 5 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 5 sur 10 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum