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Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 Empty Re: Discussions - évènements du passé à la même date

Message par christian Lun 10 Juil 2006, 06:56

lundi 10 juillet 2006. Saint Ulrich - Saint Pacifique (de Lisciano) - Sainte Félicité

dicton du jour

Le jour de Sainte-Félicité se voit venir avec gaieté, car on l'a toujours remarqué, c'est le plus beau de l'été.


Saint Ulrich, mort en 1093, fonda un monastère à Rüeggisberg "Suisse", puis à Zell "Allemagne".


Cela s'est passé un 10 juillet...

138 -- 10 juillet
Sacre de l'empereur Antonin
À la mort de l'empereur Adrien, son fils adoptif Antonin (en latin Titus Aelius Fulvius Antoninus Pius) lui succède. Il sera très vite honoré du titre de "pius" (pieux) pour sa piété et son intégrité dans l'administration de l'empire. Vers 140, Antonin fera édifier entre le Forth et la Clyde (Grande-Bretagne actuelle), le mur de défense qui porte son nom.

1559
10 juillet
Mort d'Henri II
Blessé à l'œil lors d'un tournoi de chevalerie, le roi de France est soigné par le meilleur chirurgien français, Ambroise Paré. En vain : Henri II expire après une longue agonie, il a 40 ans. Son fils François II qui n'a que quinze ans lui succède. Henri II sera inhumé le 13 août à Saint-Denis.

1873 -- 10 juillet
Après une dispute, Verlaine tire deux coups de revolver sur Rimbaud
Les deux poètes ont une relation tumultueuse. Verlaine souhaite retourner auprès de sa femme et se dispute avec Rimbaud. En état d'ébriété, il sort un revolver et tire sur Rimbaud. Celui-ci est légèrement blessé au poignet. Mais Verlaine sera condamné à deux ans de prison par la justice belge.

1924 -- 10 juillet
Exploit du" finlandais volant" Paavo Nurmi
Quarante minutes après sa victoire au 1 500 mètres, le finlandais Paavo Nurmi prend le départ du 5 000 mètres et s’impose. Après seulement une journée de récupération, il remportera le cross-country de 10 000 mètres, puis, le lendemain, le 3 000 mètres par équipe. En tout, il obtient cinq médailles dans ces jeux de 1924, et fait partie des quatre athlètes à posséder neuf médailles d’or olympiques. Si en 1924, l’équipe de Finlande n’avait pas refusé son inscription au 10 000 mètres (dont il bat le record du monde dès son retour en Finlande) et si il n’avait été exclu des jeux de Los Angeles en 1932 pour professionnalisme, son palmarès serait certainement plus étoffé encore…

1940 -- 10 juillet
Pétain instaure l'État Français
À 14 heures, le Parlement rassemblé au Grand-Casino de Vichy vote la fin de la IIIe République, par 569 voix contre 80 et 19 abstentions. Tous les pouvoirs reviennent au Président du Conseil, le maréchal Philippe Pétain âgé de 85 ans. Il prend en charge la rédaction de la nouvelle constitution appelée "Constitution de l'Etat français". Il y est stipulé que devront être garantis "les droits du travail, de la famille et de la patrie." Pétain prend le titre de chef de l'État français et instaure un régime autoritaire. Le 12 juillet, il désignera Pierre Laval comme vice-président du Conseil et successeur. L'État Français s'effondrera à la libération en août 1944.

1962 -- 10 juillet
Lancement du satellite "Telstar"
Telstar 1 est lancé depuis Cap Canaveral en Floride. Mis au point par la société américaine de télécommunication AT&T, il a pour mission d'assurer la liaison des réseaux de télévision et de téléphonie entre les Etats-Unis et l'Europe. Grâce à "Telstar", premier satellite de télécommunication transatlantique, les téléspectateurs européens assisteront à une conférence de presse donnée par le président Kennedy et les Américains regarderont une émission de divertissement avec Yves Montand.

1985 -- 10 juillet
Sabotage du "Rainbow Warrior"
Le bateau de l'organisation écologique "Greenpeace" explose dans le port d'Auckland en Nouvelle-Zélande. Un photographe portugais qui se trouvait à bord est tué. L'enquête menée par la police néo-zélandaise révélera que l'attentat a été perpétré par des équipes de la DGSE, les services de contre-espionnage français. "Greenpeace" préparait une campagne contre les essais nucléaires français dans le Pacifique. Les deux agents spéciaux, "les faux époux Turenge", seront inculpés pour meurtre. Ils feront trois ans de prison.


Et aussi ce jour-là...

10 juillet 1460
Épisode de la Guerre des Deux-Roses, la rose rouge des armoiries des Lancastre et la rose blanche du blason des York. Ce jour-là, le roi régnant, Henri VI, de la dynastie des Lancastre, est fait prisonnier par le duc Richard d'York, après la victoire remportée à Northampton par les Yorkistes. Un accord interviendra entre le roi Henri VI et le duc d'York : le roi remontera sur son trône à la condition que Richard lui succède à sa mort... Mais la guerre des Deux-Roses, commencée en 1455, ne prendra réellement fin qu'en 1485 !

10 juillet 1472
Mémorable siège de Beauvais. Après avoir fait une grande brèche dans les remparts de Beauvais, au moyen de son artillerie, Charles le Téméraire commanda l'assaut. Les habitants parvinrent à résister durant les premières heures, puis leur courage faiblit. C'est alors que toutes les Beauvaisiennes, armées de piques, de bâtons et de tous les instruments qu'elles avaient pu trouver, accoururent aux remparts. L'une d'elle, Jeanne Laine, s'était munie d'une petite hache et réussit à renverser un capitaine bourguignon et à lui ravir son étendard qu'il avait déjà planté sur les créneaux. Le fait d'armes infusa un sang nouveau dans les veines des combattants, et, au bout de onze heures, Charles le Téméraire se trouvait dans l'obligation de lever le siège. Pour récompenser la ville de Beauvais, Louis XI lui accorda des privilèges, puis il dota celle qu'on nommait déjà « Jeanne Hachette » et exempta de taille tous ses descendants. Enfin, il ordonna une procession annuelle qui se tiendrait le 10 juillet, où les femmes auraient exceptionnellement le pas sur les hommes.

10 juillet 1547
Combat singulier de Jarnac et de La Châtaigneraie, dans la cour de Saint-Germain-en-Laye, en présence du roi Henri II.

10 juillet 1559
Henri II, fils de François Ier et de Claude de France, décède des suites d'une blessure reçue lors d'un tournoi le 29 juin. Durant son règne, il n'avait eu de cesse de lutter contre la puissance des Habsbourg et s'était allié avec les protestants d'Allemagne contre l'empereur Charles-Quint. En France, il s'était illustré par sa lutte qu'il avait menée contre les protestants, et qui l'avait conduit à signer la paix du Cateau-Cambrésis, peu avant sa mort. On retiendra également l'édit de Châteaubriant, en 1551, qui instituait la condamnation à mort des protestants surpris dans l'exercice de leur religion. Il avait épousé Catherine de Médicis à laquelle il avait donné dix enfants.

10 juillet 1585
Assassinat du prince d'Orange par Balthazar Gérard. Lorsque les Provinces-Unies eurent secoué, en 1579, le joug de l'Espagne, Guillaume Ier, prince d'Orange, qui les avait secourues de son argent et de son courage, fut déclaré chef de la nouvelle république, sous le nom de Capitaine, d'Amiral général et de Stathouder, Philippe II, roi d'Espagne, voulant se débarrasser de ce dangereux ennemi, le proscrivit, et mit sa tête à vingt-cinq mille écus.
La réponse de Guillaume est un des plus beaux monuments de l'histoire ; de sujet qu'il vait été de Philippe, il devient son égal, dès qu'il est proscrit. On voit dans son apologie, un prince d'une maison impériale, non moins ancienne, non moins illustre autrefois que la maison d'Autriche ; un Stathouder qui se porte pour accusateur du plus puissant roi de l'Europe, au tribunal de toutes les cours et de tous les hommes. Il est enfin supérieur à Philippe, en ce que, pouvant le proscrire à son tour, il abhorre cette vengeance et n'attend sa sûreté que de son épée.
Plusieurs assassins attentèrent à la vie du prince d'Orange ; enfin, Balthazar Gérard, Franc-Comtois, le tua dans Delft, aux yeux de son épouse, qui vit ainsi assassiner son mari, après avoir vu assassiner son père (l'amiral de Coligny) le jour de la Saint-Barthélemy.
L'assassin subit la peine qu'il méritait, mais Philippe II récompensa sa famille, et lui accorda des lettres de noblesse, pareilles à celles que Charles VII donna à la famille de la Pucelle d'Orléans. Les descendants d'une soeur de Gérard jouirent tous de ce singulier privilège, jusqu'au temps où Louis XIV s'empara de la Franche-Comté ; alors on remit à la taille la famille Gérard. Lorsque celle-ci présenta ses lettres de noblesse à M. de Vanolles, intendant de la province, il les foula aux pieds ; le crime cessa d'être honoré et la famille resta roturière.

10 juillet 1637
Enregistrement des lettres patentes portant création de l'Académie française.

10 juillet 1683
Mort de Mézeray, historien français. Ses deux principaux ouvrages sont une Histoire de France et un Abrégé chronologique. On rapporte qu'il avait l'habitude de travailler à la lumière, en plein jour, ses volets soigneusement fermés.

10 juillet 1690
Combat naval donné à la hauteur de Dieppe, entre la flotte française, d'une part, et les flottes anglaise et hollandaise, de l'autre. On se battit pendant dix heures : le vice-amiral Tourville, Château-Renaud, d'Estrées, Nemond, signalèrent leur courage et une habileté, qui donnèrent à la France un honneur auquel elle n'était pas accoutumée. Les Anglais et les Hollandais, jusqu'alors maîtres de l'Océan, et de qui les Français avaient appris depuis peu de temps à donner des batailles rangées, furent entièrement vaincus. Dix-sept de leurs vaisseaux brisés et démâtés allèrent échouer et se brûler sur leurs côtes ; le reste alla se cacher vers la Tamise, ou entre les bancs de la Hollande ; il n'en coûta pas une seule challoupe aux Français. Alors, ce que Louis XIV souhaitait depuis vingt années, et ce qui avait paru si peu vraisemblable, arriva ; il eut l'empire de la mer, empire qui fut, à la vérité, de peu de durée, et finit au funeste combat de laHogue, le 29 juin 1692.
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Message par christian Lun 10 Juil 2006, 07:06

Bonjour à tout le forum et que ce lundi ne soit pas une gueule de bois !

Et un coucou spécial à Carole qui commence son travail plus tôt - à 7 h du matin - pendant 2 semaines.

Bonne fête aux Ulrich, aux Pacifique et aux Félicité

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 Bonnesemaine2tb


Dernière édition par le Lun 10 Juil 2006, 15:25, édité 1 fois
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Message par tristan Lun 10 Juil 2006, 12:07

Bonne semaine christian , pas de gueule de bois mais un reveil difficile quand même
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Message par Séverine Lun 10 Juil 2006, 12:14

Merci Christian, dur dur ce matin mais le soleil est au rendez-vous.
Merci pour les évènements du jour !

bonne journée !
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Message par jane Lun 10 Juil 2006, 12:19

Merci Cricri !

Bonne journée à tous et bon courage à tous ceux qui bossent ! Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 Coucou04
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Message par M Lun 10 Juil 2006, 12:54

Merci Christian !!
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Message par Lauriane Lun 10 Juil 2006, 20:12

Saint Ulrich - Saint Pacifique (de Lisciano) - Sainte Félicité


bonne fête à eux
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Message par christian Mar 11 Juil 2006, 06:56

10 juillet 1547

Le «coup de Jarnac»



Le 10 juillet 1547, deux nobles se préparent à un duel sans concession devant la Cour et le roi de France Henri II. De l'issue tragique de ce fait divers va nous rester une expression fameuse, le «coup de Jarnac».


Querelle de maîtresses royales


À l'origine du duel se tient l'une des plus singulières maîtresses royales qu'ait connue la Cour de France, Diane de Poitiers.

Née en 1499, mariée à 16 ans, veuve à 32 , Diane devient vers 1536 la maîtresse du Dauphin, le futur Henri II, sans cesser d'être la maîtresse de son père, le roi François 1er !

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 DianedePoitiers
Diane de Poitiers


Henri, qui, dans son enfance, a connu la captivité à Madrid et en a gardé une grande mélancolie, trouve du réconfort auprès de cette femme supérieure et beaucoup plus âgée que lui.

Après la mort du roi François 1er, le 31 mars 1547, Diane cherche une revanche sur la dernière maîtresse du défunt roi, Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes...

Or, deux ans plus tôt, le Dauphin Henri avait répandu le bruit que le beau-frère de la duchesse, un jeune écervelé du nom de Guy Chabot, par ailleurs baron de Jarnac, était l'amant de la seconde femme de son père !...

La rumeur est rapportée au baron par François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie, un colosse réputé pour sa force. Son père ne disait-il pas de lui : «S'il va jamais en enfer, il en chassera les diables et s'en rendra maître» !... Jarnac, prudent, n'ose donc relever l'affront.

Henri devenu roi, Diane relance la querelle et convainc le roi d'autoriser un duel judiciaire entre les deux rivaux ; la mort devant désigner le coupable devant Dieu et les hommes.

N'ayant rien à perdre, le sieur de Jarnac se fait enseigner quelques bottes secrètes par un vieux maître italien. Arrive le jour du duel.

Sur la terrasse du château de Saint-Germain-en-Laye où s'est réunie la cour, Vivonne se présente en grande pompe, accompagné de 300 gentilshommes. Sûr de sa victoire, il a préparé un grand festin.

Mais après quelques passes d'armes «à toute outrance», Jarnac se découvre et frappe son adversaire au jarret.

Le roi consent à rendre son honneur au vainqueur et à accorder la vie sauve à La Châtaigneraie, qui n'en meurt pas moins pendant la nuit...

L'expression «coup de Jarnac» devint bientôt synonyme d'habileté mais elle fut détournée de son sens à la fin du XVIIIe siècle par le Dictionnaire de Trévoux qui préféra y voir une manoeuvre traîtresse et déloyale.


Maîtresse en majesté


Diane de Poitiers ne tira pas du duel Vivonne-Jarnac la vengeance qu'elle espérait. Elle n'en poursuivit pas moins une carrière prestigieuse, forte de son charme et de son éternelle jeunesse, entourée d'une cour brillante.

Châtelaine d'Anet, à l'ouest de Paris, et heureuse propriétaire du château de Chenonceaux, Diane reçut plus tard du roi le titre de duchesse de Valentinois.

Pendant tout le règne de son jeune amant, Diane, qui avait arrangé le mariage de celui-ci avec Catherine de Médicis, eut soin de tenir la Florentine dans l'ombre. Mais la reine se vengera lorsqu'elle deviendra régente du royaume, à la mort d'Henri II en chassant Diane de la Cour et en lui retirant Chenonceaux. La duchesse finit sa vie à 67 ans dans son château d'Anet.
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Message par christian Mar 11 Juil 2006, 06:57

10 juillet 1559

Mort tragique du roi Henri II



Le 10 juillet 1559, Henri II, fils et successeur de François 1er, meurt après dix jours de grandes souffrances.

Ce roi de la Renaissance, amoureux des fêtes et des tournois, a été blessé à l'oeil par un éclat de bois en rompant des lances contre le comte Gabriel de Montgomery.

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 HenriII
Henri II

Le tournoi a été organisé à Paris, rue Saint-Antoine, à l'occasion de deux grands mariages, dont celui d'Élisabeth, fille du roi de France, avec Philippe II, roi d'Espagne.

Les meilleurs chirurgiens sont requis pour soigner le souverain. Parmi eux l'illustre Ambroise Paré et le chirurgien attitré du roi d'Espagne, André Vésale.


Avenir trouble


Au terme de douze années de règne, Henri II peut éprouver la satisfaction d'avoir repris Calais aux Anglais et occupé les Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun.

Il a surtout mis fin aux guerres d'Italie par le traité du Cateau-Cambrésis du 3 avril 1559. Ce traité est indirectement la cause de sa mort car l'une de ses clauses comportait le mariage entre les enfants des rois de France et d'Espagne, mariage à l'occasion duquel eut lieu le fatal tournoi.

En mourant à 40 ans, le roi laisse trois jeunes fils qui lui succèderont à tour de rôle et une veuve, Catherine de Médicis, qui règnera comme régente, sans compter une maîtresse toujours aimée, la belle Diane de Poitiers, alors âgée de... 60 ans.

Il laisse aussi une situation incertaine du fait de tensions au sein de la noblesse entre catholiques et protestants. Ces tensions vont déboucher trois ans plus tard sur les tragiques guerres de religion.
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Message par christian Mar 11 Juil 2006, 06:58

mardi 11 juillet 2006. Saint Benoît (de Nursie) - Sainte Olga (de Russie) Saint Alexandre - Saint Savin

dicton du jour

Rosée du jour de Saint-Savin,
Est, dit-on, rosée de vin



AARON, CALAIS (72120), COME ET DAMIEN, CYBAR, FLOREZ (63320), GALL, GOULVEN, LUNAIRE (35800), REINE, ROMBAUD (saint patron de la ville de Malines), SERVAN, SIMEON, THIERRY


Cela s'est passé un 11 juillet...

711 -- 11 juillet
Les musulmans à la conquête de l'Espagne
Le roi wisigoth Rodrigue est battu sur le rio Barbate par une expédition militaire berbère emmenée par Djabal Tarik. Présents en Espagne depuis le mois d'avril, les musulmans du gouverneur Musa ibn Nusayr ont déjà pris possession d'Algésiras et Cordoue en passant par le détroit de Gibraltar. Leur percée spectaculaire anéantira définitivement le royaume wisigoth. Seuls quelques bastions au nord de la péninsule résisteront jusqu'à l'éviction des maures sept siècles plus tard.

1302 -- 11 juillet
Bataille des Éperons d'or
Les milices des communes flamandes en révolte contre la France qui occupe la région depuis 1297, battent l'armée française de Philippe le Bel aux abords de la forteresse de Courtrai. Après la bataille, les Flamands ramassent dans la boue les éperons d'or des chevaliers français, d'où le nom de la bataille. Ces trophées orneront l'église Notre-Dame de Courtrai avant d'être récupérés par la France et installés à Dijon.

1789 - 11 juillet
Louis XVI renvoie Necker
Le baron de Necker, directeur général des finances, est limogé par le roi de France qui le juge trop libéral. Il est aussitôt remplacé par Breteuil. La décision royale provoque une insurrection dans la capitale car Necker est fortement apprécié des Français. L'agitation parisienne conduira à la prise de la Bastille le 14 juillet et au rappel de Necker.

1791 -- 11 juillet
Voltaire au Panthéon
Treize ans après sa mort (30 mai 1778), la dépouille de Voltaire est transférée au Panthéon. Une foule immense accompagne le cortège composé d'acteurs, d'ouvriers, de membres de l'Assemblée nationale, de magistrats, etc. Le clergé ne participe pas à la cérémonie. Après avoir été exposé à la Bastille, symbole de la révolution survenue deux ans auparavant, le cercueil de Voltaire est conduit au Panthéon. L'épitaphe porte ces mots: "Il combattit les athées et les fanatiques. Il inspira la tolérance, il réclama les droits de l'homme contre la servitude de la féodalité. Poète, historien, philosophe, il agrandit l'esprit humain, et lui apprit à être libre."

1892 -- 11 juillet
Ravachol sur l'échafaud
L'activiste anarchiste français François Koenigstein, dit Ravachol, est guillotiné à Montbrison. Il avait fait exploser les domiciles de deux juristes parisiens au mois de mars ainsi qu'une caserne. Il est d'abord condamné au bagne à perpétuité pour ces attentats mais les meurtres qu'il a commis dans sa région d'origine, la Loire, lui vaudront la peine de mort. Quand le 21 juin Ravachol apprend la sentence, il s'écrit : "Vive l'anarchie".

1916 -- 11 juillet
Ultime offensive allemande à Verdun
Le général von Falkenhayn lance une ultime offensive pour s’emparer de Verdun. Face à l’attaque britannique menée dans la Somme et qui met à mal les troupes allemandes, le temps est pour lui compté. Fort d’une position favorable, il doit maintenant la concrétiser en victoire effective. Mais face à la résistance du fort de Souville, il devra faire machine arrière. Dès lors, privé de soldats par la bataille de la Somme, il doit se cantonner à une stratégie de défense.

1975 -- 1 juillet
3000 statues de soldats découvertes en Chine
Des archéologues chinois annoncent la découverte du gigantesque tombeau (20 000 m2) du premier empereur du pays Qin Shihuangdi près de Xian. Il contient les statues de plus de 6000 soldats et chevaux en terre cuite grandeur nature. Une véritable armée enterrée avec le défunt souverain pour l'accompagner dans "l'autre monde". Entamé en 221 avant Jésus-Christ, le chantier aurait duré 36 ans grâce et près de 700 000 ouvriers y auraient travaillé. Les guerriers ont tous des visages différents et sont armés, disposés en ordre de bataille. C'est en creusant un puits que des paysans de la région ont fait cette extraordinaire découverte archéologique.

1982 -- 11 juillet
Troisième titre pour l'Italie
La "Squadra Azurra" rejoint le Brésil dans le cercle des pays ayant empoché trois Coupe du monde de football. Au vu de son début de parcours difficile, sa victoire 3-1 face aux Allemands est quelque peu inattendue. Auteur du premier but sur une tête plongeante, Rossi fut le véritable moteur de l’équipe pendant la seconde partie de la compétition.

1998 -- 11 juillet
La Croatie gagne la petite finale de la Coupe du Monde
La Croatie, six ans après son indépendance et trois ans seulement après la fin de la guerre, bat les Pays-Bas au Parc des Princes sur un score de 2 à 1 lors de la petite finale de la Coupe du Monde de football. Elle accède ainsi à la troisième place du classement. Elle avait été battue 2-1 par la France lors de la demi-finale.


Et aussi ce jour-là...

11 juillet 1315
Fin du servage en France. Fils de Philippe IV le Bel, Louis X le Hutin affranchit les serfs pour renflouer les caisses de l'Etat.

11 juillet 1536
Mort d'Erasme. Il ne supportait pas le froid : pour conserver sa chaleur, il s'emmitouflait de fourrure et buvait chaque jour du vin de Bourgogne. Il était sensible, délicat même, à l'excès, ne supportant sur lui que de fines étoffes et ne s'entourant que d'objets luxueux. Il était capable, dit-on, de faire un détour pour éviter une mauvaise odeur dans une rue.

11 juillet 1588
La reine Catherine de Médicis, s'étant unie avec le duc de Guise et le cardinal de Bourbon, arrête avec eux certains articles qui, sous prétexte de maintenir la religion catholique, ne tendaient qu'à exclure du trône le roi de Navarre (Henri IV) et tous les princes de la maison de Bourbon.

11 juillet 1707
Le duc de Savoie ayant fait une irruption en Provence, s'empara de la ville de Fréjus, et M. de Fleury, alors évêque de cette ville, répondit au duc, qui voulait exiger de lui le serment de fidélité : « Votre altesse royale doit être bien convaincue que je ne manquerai jamais à ce que je dois à Louis-le-Grand, mon légitime et mon unique souverain : d'ailleurs, ce n'est pas la peine de reconnaître votre altesse, pour le peu de temps qu'elle doit séjourner ici. »

11 juillet 1708
Combat d'Oudenarde entre les Français, commandés par le duc de Bourgogne, et l'armée confédérée des Anglais, Hollandais et Autrichiens, commandée par le prince Eugène et le duc de Marlborough.
Les ennemis eurent l'avantage ; les Français se retirèrent en désordre sous Gand, sous Ypres, et laissèrent tranquillement le prince Eugène faire le siège de Lille, dont il s'empara au bout de trois mois.

11 juillet 1709
Destruction de Port-Royal. « Le jésuite La Chaire, dit l'Art de vérifier les dates regrettait de mourir avant d'avoir vu Port-Royal-des-Champs détruit. Michel le Tellier, son confrère et son successeur, eut la satisfaction de voir cette oeuvre consommée le 11 juillet, par un décret du cardinal de Noailles, archevêque de Paris, qui supprimait ce monastère. »
Le lieutenant de police s'y étant transporté, fit démolir la maison de fond en comble. Quelques auteurs jansénistes prétendent que le jésuite Le Tellier poussa l'acharnement jusqu'à y faire passer la charrue. Cette violente conduite fut une des principales causes de la destruction des jésuites, lors de laquelle un historien célèbre dit ingénieusement : « La charrue que le jésuite Le Tellier avait fait passer sur les ruines de Port-Royal, a produit, au bout de soixante ans, les fruits qu'ils recueillent aujourd'hui. »

11 juillet 1784
Tumulte dans le Jardin du Luxembourg, à l'occasion du ballon de l'abbé Miollans. Le Mercure de France narre l'événement : « dimanche, 11 de ce mois, un concours nombreux de spectateurs, parmi lesquels était le comte de Haga (le roi de Suède), étaient rassemblés au Luxembourg ; on devait donner en public, moyennant son argent qu'il avait déjà donné, le spectacle d'un ballon extraordinaire de cent pieds de haut, destiné à des expériences savantes dans l'atmosphère, muni d'un trou latéral pour faire six lieues par heure ; il devait être dirigé et monté par quatre personnes, Janinet, le marquis d'Arlandes, Bredin, et enfin l'abbé Miollans. Malgré tous les efforts imaginables, l'expérience avorta entièrement. La populace s'étant précipitée à l'endroit où était le globe, pilla et incendia tous les débris de la machine, et l'abbé Miollans fut obligé de s'enfuir déguisé, pour échapper aux traitements désagréables dont cette populace désordonnée le menaçait. »

11 juillet 1792
L'Assemblée législative proclame « la Patrie en danger ». La guerre contre l'Autriche, déclarée en avril, se traduit par une succession de défaites. L'armée de 80 000 hommes ne parvient pas à contenir les troupes de Brunswick et les émigrés conduits par Condé. Une loi est proclamée le lendemain, dépêchant 50 000 hommes et 46 bataillons de volontaires rassemblant 33 000 supplémentaires.

11 juillet 1793
La reine se trouvant enfermée à la tour du Temple avec sa famille, le dauphin est séparé d'elle par un ordre du Comité de Salut public, lequel fut confirmé le même jour par un décret de la Convention, rendu sur la proposition de Cambon.

11 juillet 1820
Le gouvernement bavarois défend au prince de Hohenlohe Waldenbourg Schillingsfurts, de faire des miracles sur les places publiques, et lui ordonne de les faire en présence d'une commission nommée d'office. Le prince refuse.
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Message par christian Mar 11 Juil 2006, 06:58

Bonjour tout le monde !

Trsè beau temps en devenir pour aujourd'hui et j'entends à la radio belge (Bel-RTL) que la vente des crèmes glacées a augmenté de 70% par rapport à l'année précédente.

Températures entre 22 et 25° C. prévue aujourd'hui.

Passez un bon mardi et que cette journée vous soit agréable en tout.

Bonne fête aux Benoît, aux Olga (bonne fête à ma tante), aux Alexandre et aux Savin.

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Message par Lauriane Mar 11 Juil 2006, 11:32

Saint Benoît (de Nursie) - Sainte Olga (de Russie) Saint Alexandre - Saint Savin

bonne fête à eux
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Message par tristan Mar 11 Juil 2006, 11:42

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 Hu christian et bonne fête aux benoît, olga , alexandre et savin
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Message par christian Mer 12 Juil 2006, 00:44

11 juillet 711

Les musulmans s'emparent de l'Espagne



Le 11 juillet 711, les disciples de Mahomet défont les troupes de Rodrigue, le roi wisigoth qui règne sur l'Espagne chrétienne.


Fin du royaume wisigoth


Les Wisigoths, une tribu germaine venue d'au-delà du Rhin trois siècles plus tôt, avaient d'abord créé un royaume autour de Toulouse. Ils en avaient été chassés par Clovis et ses Francs et s'étaient dès lors repliés sur la péninsule espagnole. Au fil du temps, ils avaient fait de la péninsule un royaume chrétien relativement prospère.

Mais voilà qu'à l'aube du VIIIe siècle, Wittiza, un roi wisigoth, est démis de ses fonctions. De dépit, il appelle à l'aide un seigneur musulman du Maghreb, Mousa ibn-Nocair. Celui-ci lui envoie un corps d'armée berbère commandé par un jeune chef, Tarik ibn Zyad.

C'est ainsi qu'en avril 711, 6000 guerriers, essentiellement des Berbères, débarquent en Espagne. Le lieu du débarquement est un rocher qui prendra le nom de Gibraltar (d'après l'arabe «djebel al Tarik», la montagne de Tarik). Tirant parti de l'impopularité des Wisigoths et faisant peu de cas de Wittiza, les musulmans avancent vers l'intérieur des terres et se heurtent à l'armée du roi Rodrigue.

La rencontre est dite bataille de Wadi Lakka par les chroniqueurs arabes et bataille de Guadalete par les historiens espagnols. Mais l'incertitude plane sur sa localisation exacte. Soit sur les rives du Guadalete, un fleuve qui se jette dans la baie de Cadix, soit sur celles du fleuve Guadarranque, soit encore sur les bords de la lagune La janda, traversée par la rivière Barbate.

Bien que les Wisigoths soient très supérieurs en nombre aux envahisseurs, la victoire revient à ces derniers suite à la trahison des deux frères de Wittiza.

Les vainqueurs soumettent rapidement la plus grande partie de l'Espagne. En quelques années, la résistance chrétienne est balayée. Elle ne subsiste que dans quelques vallées isolées de la chaîne cantabrique, à l'extrême nord de la péninsule.

Les envahisseurs, dans la foulée, traversent les Pyrénées. Mais ils se heurtent à Toulouse au duc d'Aquitaine. La victoire de ce dernier redonne courage aux Wisigoths d'Espagne.

Leur chef Pélage bat les musulmans à Covadonga, près d'Oviedo. Cette bataille symbolise le début de la reconquête de la péninsule par les chrétiens (la «Reconquista»).


Une pause dans l'avancée de l'islam


Après leur occupation de l'Espagne et leur incursion en Gaule en 732, les Arabes musulmans marquent une pause dans leurs conquêtes en Occident comme en Orient où leurs offensives se brisent à deux reprises sur les murailles de Constantinople, la prestigieuse capitale de l'empire byzantin, en 673-677 et 717.
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Message par christian Mer 12 Juil 2006, 00:45

11 juillet 1405

La «flotte des Trésors» largue les amarres



Le 11 juillet 1405, la flotte des Trésors largue les amarres pour un long périple dans les mers du Sud (l'océan Indien).

C'est la première des sept grandes missions d'exploration conduites par Cheng-ho (ou Zheng He) pour le compte de l'empereur chinois Yong-lo (Zhu Di) et de son deuxième successeur.

Ces missions précèdent de quelques décennies les grandes expéditions maritimes des Européens (Bartolomeu Dias, Christophe Colomb,...). Elles ouvrent des perspectives d'expansion inouïes à la Chine des empereurs Ming, perspectives que les fonctionnaires confucéens auront tôt fait de court-circuiter...


Un empereur qui voit loin


L'empereur Yong-lo a porté la dynastie Ming à son apogée et considérablement renforcé la Chine. Mais il ne s'en tient pas là et veut nouer des échanges avec un maximum de souverains étrangers. Dès la fin du XIVe siècle, les échanges d'ambassades se mutiplient entre Nankin et les petits royaumes d'Extrême-Orient et d'Asie du Sud-Est.

L'empereur projette aussi de grandes missions d'exploration outre-mer en vue de développer le commerce et de faire reconnaître le prestige de l'empire des Ming aussi loin qu'il est possible.

Les Chinois s'étaient lancés sur les mers dès les environs de l'An Mil. Plus tard, les conquérants mongols avaient fait construire à l'embouchure du Yangzi de grandes flottes en vue d'envahir Java. Autant dire que les ambitions ultramarines de l'empereur Yong-lo n'ont rien d'extraordinaire... Elles n'ont rien non plus d'irréfléchi. Dès 1391, plus de 50 millions d'arbres sont plantés dans la région de Nankin en vue de la construction des navires.

Les chantiers navals du bas-Yangzi sont mobilisés pour construire les deux cents navires de la flotte des Trésors. Les quelques milliers de travailleurs de ces chantiers navals sont renforcés par 400 familles de charpentiers.

L'amiral Cheng-ho, auquel est confié le commandement de la flotte, est un géant originaire du Yunnan, une province du sud de la Chine. Il appartient à une minorité de confession musulmane, les Hui. Il est né vers 1371 sous le nom de Ma He dans une famille spécialisée dans l'organisation de voyages vers La Mecque. Entré comme eunuque au palais de l'empereur Hong-wou, il a gagné la confiance de celui-ci ainsi que de son fils Yong-lo et a reçu le surnom de Cheng.

Pour la navigation lointaine, Cheng-ho peut compter sur des innovations déjà anciennes, comme le compas, inventé par les Chinois eux-mêmes au XIe siècle. Ces compas placés dans une capsule d'eau permettent aux marins de se repérer en plein océan.


Des jonques jusqu'en Afrique !


Le grand départ a lieu le 11 juillet 1405 du port de Longkiang, à l'embouchure du Fleuve bleu, le Yang Tsé Kiang (ou Changjiang).

Deux cents navires emportent – si l'on en croit les chroniques - 27.800 personnes : marins, soldats, mais aussi interprètes, médecins, savants,...

Toujours selon les chroniques, le vaisseau amiral, le plus grand de tous, aurait 140 mètres de long et 58 de large, avec 12 mâts et une jauge de 1500 tonneaux... Ces dimensions font passer la Santa Maria de Christophe Colomb, longue de 28 mètres, pour une coque de noix... mais paraissent très exagérées !

Si elles surpassent en taille les caravelles ete caraques occidentales, ces jonques n'ont pas leur maniabilité. Elles ne louvoient pas et naviguent obligatoirement vent arrière. Pour cette raison, elles ne peuvent sortir de la zone des moussons, attendant d'une saison à l'autre que les vents s'orientent dans l'un ou l'autre sens.

– Dans sa première expédition, la flotte des Trésors se rend jusqu'au sud de l'Inde et atteint l'île de Ceylan (Sri Lanka). Elle établit de premiers contacts avec les royaumes locaux.

– Une deuxième expédition en 1407-1409 consolide ces implantations côtières. Cheng-ho fait dresser des stèles à Calicut, Cochin et Ceylan afin de confirmer les liens de ces États avec l'empire des Ming.

– Cheng-ho repart aussitôt pour une troisième expédition en 1409-1411 vers le Siam, Malacca et l'île de Ceylan, où il inflige une défaite militaire à l'armée royale.

– En 1413-1415, Cheng-ho s'embarque avec 30.000 hommes pour un quatrième voyage jusqu'au golfe Persique, en vue de ramener les pierres précieuses qui font la réputation de la ville arabe d'Ormuz.

Une partie de l'expédition profite de l'occasion pour explorer les côtes de l'Afrique orientale jusqu'aux environs de Zanzibar. On ne se lasse pas d'imaginer ces contacts sans lendemain entre l'Afrique noire et l'empire Ming ! L'expédition rentre à Nankin avec des représentants d'une trentaine de royaumes, tous porteurs de tributs pour l'empereur de Chine.

– Un cinquième et un sixième voyage ont lieu dans les mêmes régions de la péninsule arabe et de la côte africaine des Somalis en 1417-1419 et en 1421-1422.

Mais la mort de l'empereur Yong-lo en 1424 et l'intronisation de son fils interrompent le cycle des expéditions. La Chine commence à se détourner de la mer comme l'illustre le transfert de la capitale de Nankin, sur la côte méridionale, à Pékin, au milieu des steppes du nord...

Une septième et dernière expédition est organisée en 1433 par le petit-fils de Yong-lo, l'empereur Xuande (Zhu Zhanji), en vue de restaurer des relations pacifiques avec les royaumes du Siam et de Malacca, dans le Sud-Est asiatique. Une partie des navires se rend de Calicut jusqu'à Djeddah, le port de La Mecque, en Arabie.

La trace de Cheng-ho se perd à ce moment. Lui mort, les empereurs Ming renoncent aux explorations maritimes bien que celles-ci eussent atteint leurs objectifs et contribué au rayonnement international de la Chine et au développement de son commerce. Cheng-ho lui-même a laissé de tels souvenirs en Asie du Sud-Est qu'il y est encore par endroits divinisé sous le nom de Sanbao miao.

Sous la pression des lettrés confucéens, qui croient assurer de la sorte la tranquillité de la Chine, les empereurs se replient à l'intérieur de leurs frontières... Mauvais calcul. En agissant ainsi, ils laissent la Chine démunie face aux agressions des Mandchous et des Japonais ainsi qu'aux appétits des marchands européens.
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Message par christian Mer 12 Juil 2006, 00:45

mercredi 12 juillet 2006. Saint Olivier - Sainte Véronique

dicton du jour

Juillet, orage de nuit,
Peu de mal, mais que de bruit !



Il n'y a pas de saint Olivier, mais un bienheureux, Olivier Plunket, qui naquit en Irlande en 1626. Nommé primat d'Irlande, il fut accusé de complot contre l'Angleterre "rivalités naissantes entre catholiques et protestants". Il fut pendu en 1681.
On parle aussi d'un ange Oliver qui protège les roux.


Cela s'est passé un 12 juillet...

-101 -- 12 juillet
Naissance de Jules César
Caius Julius Caesar voit le jour à Rome. Il est issu d'une famille patricienne se prétendant descendante d'Enée, le fils de Vénus, fondateur indirect de Rome. Il commencera sa carrière politique en prenant part à la bataille qui oppose son oncle Marius, chef du parti populaire, à Sylla, chef du parti sénatorial de Rome. A la mort de ce dernier en -78, Jules César marchera sur Rome pour y asseoir un pouvoir absolu.

1290 -- 12 juillet
Les Juifs sont chassés d’Angleterre
Édouard Ier expulse les Juifs d’Angleterre. Cromwell leur permettra de réintégrer les terres britanniques en 1656, suite à la demande du séfarade Manasseh ben Israël. Malheureusement, il mourra l'année suivante. Les Juifs ne pourront jouir de la citoyenneté britannique qu’à partir de 1829.

1793 -- 12 juillet
Chappe inaugure le télégraphe aérien
L'Ingénieur français Claude Chappe réussit à envoyer le premier message télégraphique sur une distance de 15 kilomètres, depuis Saint-Martin-du-Tertre dans le Val d'Oise jusqu'à Belleville au Nord-est de Paris. La transmission s'effectue grâce à des de relais mécaniques placés sur des points hauts et espacés d'une dizaine de kilomètres. Les signaux sont observés par longue-vue et retransmis au relais suivant. Jusqu'à l'invention du télégraphe électrique par Samuel Morse en 1837, le télégraphe de Chappe restera le moyen le plus rapide de propagation de l'information.

1794 -- 12 juillet
L'Amiral Nelson éborgné
Parti soutenir une insurrection Corse contre la France, l'amiral anglais Horatio Nelson, récemment promu commodore de la Méditerranée, perd un oeil au siège de Calvi. Trois ans plus tard, il perdra l'usage de son bras emporté par un boulet de canon à Santa Cruz de Tenerife. L'Amiral Nelson restera célèbre dans les annales de la marine britannique pour sa victoire éclatante face à Napoléon à Trafalgar le 21 octobre 1805. Il y perdra la vie...

1906 -- 12 juillet
Réhabilitation du capitaine Dreyfus
Dégradé de ses fonctions de capitaine de l'armée française en 1894 pour avoir divulguer des secrets militaires à l'Allemagne, Alfred Dreyfus est réhabilité par le Cour de cassation de Rennes. Après avoir effectué cinq ans de bagne en Guyane, il s'était vu déclaré coupable de haute trahison en 1899 et condamné à 10 ans de prison. Pourtant, toutes les preuves attestaient de son innocence et de la culpabilité d'un autre officier, le commandant Esterházy. Gracié par le président Emile Loubet en septembre 1899, Alfred Dreyfus est réintégré dans l'armée avec le grade de chef de bataillon et décoré de la légion d'honneur.

1962 -- 12 juillet
Premier concert des Rolling Stones
Un groupe de jeunes anglais passionnés de blues et de rock'n roll américain fait sa première apparition publique au Marquee Jazz Club de Londres. Son nom: "The Rolling Stones". La formation est née de la rencontre de Keith Richard et de Michael Philip Jagger au printemps 1960 à Richmond. En 1961, ils ont été rejoints par Richard Taylor et Brian Jones.

1998 -- 12 juillet
Les Bleus champions du monde
À Saint-Denis, lors de la finale de la coupe du monde de football au stade de France, les joueurs français accèdent pour la première fois de leur histoire au titre suprême de champions du monde. Les deux buts de Zinedine Zidane dans la première mi-temps et celui d'Emmanuel Petit à la 90e minute ont eu raison de l'équipe du Brésil pourtant championne du monde en titre. Les joueurs d'Aimé Jacquet sont élevés au rang de héros nationaux. Des millions des français sortent dans les rues en s'écriant "Un, deux, trois, zéro!!". La France vit un moment historique.


Et aussi ce jour-là...

12 juillet 1174
Henri II, roi d'Angleterre, voulant expier le meurtre de Thomas de Cantorbéry, arrive au tombeau du saint, marchant pieds nus et revêtu d'une mauvaise tunique de laine. S'étant prosterné sur le tombeau, il reçoit des coups de verges de tous les religieux de l'abbaye.

12 juillet 1274
L'Invincible Armada quitte l'Espagne, à la conquête de l'Angleterre. Composée de 130 vaisseaux, elle transporte plus de 20 000 hommes.

12 juillet 1549
Ordonnance de Henri II, qui défend à tous artisans mécaniques, paysans, gens de labeur, de porter pourpoints et bouffantes de soie ; « et parce qu'un grand nombre de bourgeoises se font d'un jour à l'autre damoiselles, il leur est défendu de changer leur état, à moins que leur mari ne soit gentilhomme. »

12 juillet 1733
Mort de Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert. Elle naquit à Paris d'un maître-des-comptes, et perdit son père à l'âge de trois ans. Sa mère épousa en secondes noces le facile et ingénieux Bachaumont, qui se fit un devoir et un amusement de cultiver les heureuses dispositions qu'il découvrit dans sa belle-fille. Cette aimable enfant s'accoutuma dès lors à faire de petits extraits de ses lectures. Elle se forma peu à peu au trésor littéraire, propre à assaisonner ses plaisirs, et à la consoler dans ses peines.
Après la mort de son mari, Henri de Lambert, marquis de Saint-Bris, qu'elle avait épousé en 1666, et qu'elle perdit en 1686, elle essuya de longs et cruels procès, où il s'agissait de toute sa fortune. Elle les conduisit, et les termina avec toute la capacité d'une personne qui n'aurait point eu d'autre talent. Libre enfin, et maîtresse d'un bien considérable qu'elle avait presque conquis, elle établit dans paris une maison où il était honorable d'être reçu : c'était la seule, à un petit nombre d'exceptions près, qui se fût préservée de la maladie épidémique du jeu, et où l'on se rassemblât pour parler raisonnablement. Aussi les gens frivoles lançaient, quand ils pouvaient, quelques traits malins contre la maison de madame Lambert, qui, très délicate sur les discours et sur l'opinion du public, craignait quelquefois de donner trop à son goût. Elle avait le soin de se rassurer, en faisant réflexion que dans cette même maison, si accusée d'esprit, elle y faisait une dépense très noble, et y recevait beaucoup plus de gens du monde et de condition, que de gens illustres dans les lettres.
Les qualités de l'âme surpassaient encore en elle les qualités de l'esprit. Elle était née courageuse, peu susceptible d'aucune crainte, si ce n'était sur la gloire ; incapable d'être arrêtée par les obstacles dans une entreprise nécessaire ou vertueuse. Fontenelle dira d'elle : « Elle n'était pas seulement ardente à servir ses amis, sans attendre leurs prières, ni l'exposition humiliante de leurs besoins ; mais une bonne action à faire, même en faveur des personnes indifférentes, la tentait toujours vivement, et il fallait que les circonstances fussent bien contraires, si elle n'y succombait pas. Quelques mauvais succès de ses générosités ne l'avaient point corrigée, et elle était toujours également prête à hasarder de faire le bien. »
Ses principaux ouvrages sont les Avis d'une mère à son fils, et d'une mère à sa fille, mais aussi Nouvelles réflexions sur les femmes, ou Métaphysique d'amour. Madame de Lambert a fait aussi pour les femmes un Traité de la vieillesse, comme Cicéron en avait fait un pour les hommes.

12 juillet 1789
La nouvelle du changement des ministres étant arrivée à Paris, le dimanche 12 juillet, y excita la plus grande fermentation. Une troupe considérable s'étant portée sur le boulevard du Nord, chez Curtius, enleva chez lui les bustes du duc d'Orléans et de Necker ; ils furent promenés en triomphe dans tout Paris, suivis d'une immense populace en fureur, qui vomissait les plus horribles imprécations contre la cour et les nouveaux ministres. Tous les spectacles furent fermés. On enfonça les boutiques des armuriers, et on s'empara par la force de toutes les armes qui s'y rencontraient. Le prince de Lambesc, colonel de Royal-Allemand, s'étant avancé jusque dans les Champs-Elysées; à la tête d'un détachement, jeta d'abord une si grande alarme parmi cette populace effrénée, que, s'il avait été suivi d'une force imposante, et que d'autres régiments fussent entrés au même instant par d'autres portes dans la capitale, on eût étouffé dans son origine cette grande insurrection dont il est devenu ensuite impossible d'arrêter le torrent. La populace qui avait d'abord fui devant le prince de Lambesc, s'apercevant de la faiblesse du détachement qui l'accompagnait, se rassembla de toute part, et l'obligea de songer à une prompte retraite ; ce fut alors qu'il blessa, nonn pas un vieillard paisible, comme il fut alors dit pour enflammer les epsrits, mais un furieux, qui s'était jeté à la bride de son cheval pour l'arrêter. Le tocsin sonna pendant toute la nuit du 12 au 13, et le plus effroyable désordre régna dans toute la ville.

12 juillet 1790
Vote de la constitution civile du clergé. Les prêtres, considérés comme des fonctionnaires, reçoivent désormais un traitement assez confortable.

12 juillet 1892
Destruction de la station thermale de Saint-Gervais par un écoulement d'eau provenant de la fonte du glacier de Tête-Rousse, dans la nuit du 11 au 12 juillet.
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Message par christian Mer 12 Juil 2006, 06:56

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 Rnilqu22

Coucou les ami(e)s, nous sommes dans la journée de mercredi pour les vacanciers car souvent
on ne sait plus quel jour on est quand nous nous trouvons en congé.

Très beau temps annoncé en tout cas pour ce mercredi et nous fêtons les Olivier et les Véronique
(une autre date existe pour les Véronique dans l'année)

Courage pour les travailleurs - n'est-ce pas Carole ?

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 Hgtflfw1
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Message par Lauriane Mer 12 Juil 2006, 11:43

Saint Olivier - Sainte Véronique


bonne fête àe ux, je connais un Olivier
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Message par christian Jeu 13 Juil 2006, 00:31

12 juillet 100 avant JC

Naissance et jeunesse de Jules César



Jules César serait né selon la tradition le 12 juillet de l'an 100 avant JC, à Rome.

De son vrai nom Caius Julius (Caius est son prénom et Cæsar un surnom), il est issu d'une famille patricienne qui prétend descendre de Iule, fils d'Énée, lui-même fils de Vénus et fondateur indirect de Rome.

Jules César est le neveu par alliance du vieux Marius. Le prestigieux conquérant de l'Afrique est aussi le chef du parti populaire. À ce titre, il s'oppose à Sylla, chef du parti sénatorial, et n'hésite pas à faire exécuter ses ennemis.

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 Cesar


À 16 ans, Jules épouse Cornélia, la fille du consul Cinna, qui lui donnera une fille, Julia. Ce sera son seul enfant légitime. Son beau-père est lui-même un farouche partisan de Marius et devient l'homme fort de Rome à la mort de ce dernier.

Le vent tourne lorsque Sylla revient d'une campagne militaire en Orient. Le jeune Jules César est compromis avec les «marianistes» du fait de son mariage. Il se refuse à répudier Cornélia et sur les conseils de sa mère Aurélia, s'enfuit de Rome pour échapper aux proscriptions.

Pendant qu'il erre dans les monts Sabins, sa mère obtient de Sylla sa grâce. Le jeune Jules préfère ne pas s'attarder à Rome et suit à Mytilène le nouveau gouverneur de la province d'Asie, Marcus Minucius Thermus. Il séjourne ensuite à Rhodes pour suivre des cours d'éloquence auprès du savant Apollonios Molon.

Entre Rhodes et Rome, son navire est attaqué par des pirates. Survient un épisode célèbre de l'épopée césarienne. Le jeune Jules fait part de son indignation aux pirates qui lui réclament une rançon de vingt talents. Il fixe lui-même sa rançon à 50 talents... Une fois que celle-ci a été payée par sa famille, Jules César, redevenu libre, arme un navire, rattrappe ses ravisseurs et les fait crucifier !


Cursus honorum


La mort du dictateur Sylla ramène César à Rome où sa mère lui obtient une fonction de grand pontife (ou prêtre). À 27 ans, le jeune homme s'engage dans le cursus honorum ou carrière des honneurs. Celle-ci passe par les fonctions de tribun, questeur, édile et préteur, avant de se conclure éventuellement par celle de consul.

Pendant que dans la campagne italienne, les légions de Pompée et Crassus combattent les esclaves de Spartacus, César est nommé en l'an -72 tribun militaire comme quelques autres Romains de sa génération.

Le jeune patricien mène une vie dissipée de dandy. Bon orateur, poète à ses heures, il intervient dans les batailles politiques qui agitent la République romaine en pleine décomposition. Sa fortune et surtout ses emprunts lui permettent des dépenses fastueuses qui le rendent populaire dans la plèbe. César est par ailleurs bien introduit parmi les familles patriciennes. Lui-même a des liens familiaux avec Crassus et Pompée, les personnalités qui comptent à Rome.

Pour faire bonne mesure, après la mort de sa femme Cornélia, César épouse en secondes noces une petite-fille de Sylla, Pompeia. Il se fait nommer questeur dans la péninsule ibérique, avec la charge de gérer les finances de la province, ce dont il s'acquitte avec brio.

À Cadix, devant une statue d'Alexandre le Grand, il gémit sur lui-même qui, à 32 ans, n'a encore rien fait tandis que le héros macédonien avait au même âge conquis l'univers.

De retour à Rome, Jules organise de fastueuses funérailles pour sa tante Julia, veuve du grand Marius, le regretté chef du parti populaire. Lui-même fait son éloge du haut des Rostres, la célèbre tribune officielle décorée d'éperons de navires (rostres) qui domine le Forum.

César poursuit normalement dans la carrière des honneurs en devenant édile en l'an -65. Chargé de l'approvisionnement de la ville, il organise de mémorables jeux du cirque pour l'anniversaire de la mort de son père. Pas moins de 320 paires de gladiateurs ! Défiant le parti aristocratique, il relève aussi les trophées de Marius sur le Capitole.

Il se tire avec habileté et honneur de la conjuration de Catilina, lui-même s'étant compromis avec le champion de la plèbe avant que Cicéron n'obtienne sa mise à mort.

Couvert de dettes, César obtient grâce à son entregent la charge prestigieuse de grand pontife. Ses créanciers n'ont plus qu'à patienter ! Une sombre affaire l'amène à répudier sa deuxième épouse Pompeia (il se remariera ultérieurement avec Calpurnia).

À l'approche de la quarantaine, en l'an 61 avant JC, César voit son horizon financier s'éclaircir avec sa nomination comme propréteur ou gouverneur en Espagne Ultérieure (l'actuelle Andalousie, avec Cordoue pour capitale).

Plutarque, dans sa Vie de César, rapporte que, traversant les Alpes pour se rendre en Espagne, le héros, dans un village, dit à ses compagnons : «Je préfèrerais être le premier dans ce village que le second à Rome !». En deux ans, il va administrer sagement sa province, pacifier la Lusitanie (Portugal), explorer la Galice... et amasser assez d'argent pour rembourser ses nombreux créanciers.

Fort de sa popularité naissante, il fait bientôt office de médiateur entre Crassus et Pompée et forme avec eux un premier triumvirat. Lui-même obtient en récompense la charge de consul pour l'année 59 avant JC. Le mariage de sa fille Julia avec Pompée scelle l'alliance politique entre les deux ambitieux.

Au terme de son consulat, le Sénat octroie à César la charge de proconsul dans les Gaules : Gaule Cisalpine (la plaine du Pô), Illyrie (la Croatie actuelle) et Gaule transalpine (Provence et Languedoc actuels) pour cinq ans.

C'est le début d'une ascension irrésistible mais brève. Ayant traversé le Rubicon sur un coup de dés, il vainc son rival de toujours, Pompée, à Pharsale, obtient du Sénat l'intégralité des pouvoirs et en profite pour réorganiser les institutions romaines avant de périr sous le poignard.


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Message par christian Jeu 13 Juil 2006, 00:32

12 juillet 1790

Une Constitution civile pour le clergé



Le 12 juillet 1790, à Paris, l'Assemblée constituante adopte la «Constitution civile du clergé». Ce décret va causer la ruine de la Révolution inaugurée un an plus tôt.


Une réforme unilatérale


Le 2 novembre 1789, les députés français ont voté la nationalisation des biens de l'Église. Ils ont par ailleurs dissous les ordres religieux contemplatifs le 13 février 1790, tout en ménageant les religieux qui s'occupent d'enseignement ou d'oeuvres caritatives.

Ces réformes ont été décidées sans en référer au pape.

Dans la foulée, les députés veulent mettre l'Église de France en harmonie avec les nouvelles institutions nationales. Pétris de bonnes intentions, ils veulent en particulier assurer aux curés et aux évêques un revenu régulier en compensation des biens dont ils ont été privés.

C'est ainsi qu'un «comité ecclésiastique» rédige la Constitution civile du Clergé et la soumet à l'Assemblée.

Le document abroge le concordat conclu en 1516 entre le roi François 1er et les représentants du pape sans en référer à ce dernier.

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 ConstitutioncivileBN


La carte religieuse est calquée sur la carte administrative avec un diocèse par département (83 au total) au lieu de 135 précédemment, aux contours parfois extravagants.

L'État s'engage à appointer les évêques et les curés. Il fixe des niveaux de traitements d'ailleurs tout à fait convenables. 50.000 livres pour l'évêque métropolitain de Paris, 20.000 livres pour les autres évêques, 1200 à 6000 livres pour les curés.

Plus ennuyeux, les évêques et les curés doivent être désignés par les électeurs de leur paroisse ou de leur diocèse, que ces électeurs soient catholiques, athées, protestants, voltairiens,... Le pape n'a plus d'avis à donner sur ces nominations (il est vrai que les souverains de l'Ancien Régime avaient déjà pris l'habitude de s'arroger le choix des évêques au détriment du souverain pontife).

Les curés et les évêques sont invités à prêter «en présence des officiers municipaux, du peuple et du clergé, le serment d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout son pouvoir la constitution».

C'est le triomphe du gallicanisme, un courant de pensée vivace dans la haute société française depuis... Philippe le Bel. Attention toutefois à ne pas le confondre avec le principe de séparation de l'Église et de l'État : selon les gallicans, il revient à l'État de prendre en charge l'organisation de la religion tandis que le principe de séparation implique de l'État qu'il ne s'occupe plus d'affaires religieuses.

À propos de la Constitution civile du clergé, Monseigneur Boisgelin, archevêque d'Aix, note judicieusement : «Jésus-Christ a donné mission aux apôtres et à leurs successeurs pour le salut des fidèles ; il ne l'a confiée ni aux magistrats ni au roi» (*).

Les problèmes ne font que commencer... En attendant, les Français se préparent à communier dans la ferveur révolutionnaire.
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Message par christian Jeu 13 Juil 2006, 00:32

jeudi 13 juillet 2006. Saint Eugène - Saint Henri - Saint Joël

dicton du jour

Quand reviendra la Saint-Henri,
Tu planteras ton céleri


Pluie au jour de la Saint-Eugène
met le travailleur à la gêne.



Eugène: Saint Eugène est le premier évêque de Carthage.
Henri: Henri II le Saint, duc de Bavière, fut couronné empereur du Saint Empire germanique par le pape au XIe s. Il avait pour épouse Sainte Cunégonde.
Joël


Cela s'est passé un 13 juillet...

1793 -- 13 juillet
Assassinat de Marat
Charlotte Corday qui fréquente les milieux Girondins de Caen, se rend à Paris et obtient une entrevue avec le conventionnel Jean-Paul Marat. Le Montagnard la reçoit dans son bain. Pour la jeune femme Marat est le principal responsable de l'élimination des Girondins et de l'instauration de "la Terreur" en France. Elle le poignarde dans sa baignoire. "L'Ami du peuple" expirera quelques heures plus tard. Charlotte Corday sera arrêtée et condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire

1870 -- 13 juillet
Fâcheuse dépêche d'Elms
À la suite de sa rencontre avec l'ambassadeur de France Benedetti au sujet de la succession au trône d'Espagne, le roi de Prusse Guillaume Ier rend compte de son rendez-vous au Ministre-président Otto Von Bismarck. Il lui adresse depuis Bad Elms un télégramme lui annonçant qu'il ne soutient plus la candidature de son cousin, le prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen au trône d'Espagne. Dès réception du message, Bismarck qui estime que le roi a agi par faiblesse, déforme la dépêche royale en lui donnant un tour belliciste. Il y est écrit que "le roi a refusé de voir l'ambassadeur de France" et qu'il lui a "fait dire qu'il n'avait plus rien à lui communiquer". La France insultée par la dépêche d'Elms déclarera la guerre à la Prusse le 19.

1900 -- 13 juillet
Mise en circulation du funiculaire de Montmartre
Deux cabines d'une capacité de 48 personnes sont mises en service pour desservir la basilique du Sacré-Coeur édifiée sur la butte Montmartre. Les wagons propulsés par un contrepoids d'eau, circulent sur deux voies munies de crémaillères sur un dénivelé de 36 mètres. En 1935, le système de propulsion par eau sera remplacé par un système mécanique.

1930 -- 13 juillet
Lucien Laurent inscrit le premier but de l'histoire de la coupe du monde
Alors qu’elle ouvre les hostilités face au Mexique, la France inscrit par l’intermédiaire de Lucien Laurent le premier but de l’histoire de la Coupe du monde de Football. Nous sommes alors à la 19ème minute et trois autres buts suivront. Finissant sur un score de 4 à 1, la France, qui est un des seuls pays européens à ne pas avoir dédaigné cette coupe, peut croire en ses chances. Mais ce sera en fait sa seule victoire du tournoi. Finalement le seul français qui inscrit son nom dans l’histoire pour longtemps est Jules Rimet, instigateur de cet événement devenu un des plus populaire au monde.

1936 -- 13 juillet
Calvo Sotelo est assassiné
Le député monarchiste José Calvo Sotelo est assassiné à Madrid par des officiers républicains. Bien qu’une conspiration nationaliste ait déjà été engagée depuis quelques années par les généraux Sanjurjo et Mola, cet événement en sera le véritable élément déclencheur. Méfiant à juste titre, le gouvernement légal (républicain) avait en effet écarté ces responsables militaires du pays. Sanjurjo était en exil au Portugal, Mola était à Pampelune et Franco aux Canaries. Par ailleurs, la mort du monarchiste n’est pas anodine dans la décision de Franco de participer au soulèvement. Dès lors, les trois généraux s’allieront pour renverser les Républicains au pouvoir, faisant éclater la guerre civile espagnole.

1967 -- 13 juillet
Chirac crée l'ANPE
L'Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) est crée sur ordonnance du secrétaire d'Etat aux Affaires Sociales chargé de l'emploi, Jacques Chirac. Elle prend le relais des Services Extérieurs du Travail et de la Main d'Oeuvre (SETMO) mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale. L'ANPE, est un office autonome qui a pour mission de recenser les emplois disponibles et de venir en aide aux 300 000 chômeurs que compte la France en leur proposant travail ou formation.

1967 -- 13 juillet
Tom Simpson trouve la mort au mont Ventoux
Au cours de la 13e étape du Tour de France, Tom Simpson semble bien parti. Il entame un sprint puis s’effondre brutalement au mont Ventoux. Les analyses prouveront que la prise d’amphétamines, alliée à la chaleur, à la fatigue et à l’alcool, est responsable du décès du sportif. L’année précédente, les coureurs s’étaient mis en grève contre l’adoption d’une loi anti-dopage en France.

1985 -- 13 juillet
Bubka franchi les six mètres
À 22 ans, l'Ukrainien Sergueï Bubka est le premier sauteur à la perche à franchir les six mètres lors du meeting d'athlétisme de Paris. Il remportera tout au long de sa carrière six titres de champion du monde et établira son record personnel en 1993 à 6,15 mètres. SergueÏ Bubka, "le tsar de la perche", fera ses adieux à la compétition en février 2001.

1989 -- 13 juillet
Inauguration de l'Opéra-Bastille
À l'occasion des cérémonies de commémoration du bicentenaire de la Révolution française, le nouvel opéra parisien est inauguré place de la Bastille par le président de République François Mitterrand. Imaginé par l'architecte canadien d'origine uruguayenne, Carlos Pott, l'Opéra Bastille se caractérise par la transparence de ses façades et sa capacité d'accueil de 2700 places. Le coût total de sa construction s'élève à 2,8 milliards de francs et le bâtiment sera l'objet d'une vive controverse. L'opéra de Berlioz "Les Troyens" sera le premier spectacle a y être donné le 17 mars 1990.


Et aussi ce jour-là...

13 juillet 1380
Mort de Bertrand du Guesclin, connétable de France, devant Châteauneuf-Randon, qu'il assiégeait. Les ennemis lui rendirent un honneur singulier. Le gouverneur de Randon avait capitulé avec le connétable, et il était convenu de se rendre le 12 juillet, au cas où il ne serait pas secouru. Quand on le somma de rendre la place le lendemain, qui fut le jour de la mort de du Guesclin, le gouverneur dit qu'il lui tiendrait parole, même après sa mort ; en effet, il sortit avec les plus considérables officiers de sa garnison, et vint déposer sur le cercueil du connétable, les clefs de la ville, en lui rendant les mêmes respects que s'il eût été vivant. Charles V ordonna que le corps de du Guesclin fût porté à Saint-Denis, pour y être mis à côté du tombeau que ce prince s'était fait préparer à lui-même ; il rendit les plus grands honneurs à la mémoire d'un héros, dont la valeur avait illustré son règne, et avec le secours duquel il avait repris sur les Anglais, sans sortir de son cabinet, tout ce que son père et son grand-père avaient perdu en combattant en personne.
Saint-Foix dit que « l'oraison funèbre de Bertrand du Guesclin, en 1380, est le premier exemple d'une oraison funèbre prononcée dans une église. Depuis ce grand homme, aussi recommandable par ses vertus civiles que par ses talents militaires, combien d'oraisons funèbres, et souvent pour quels hommes, et où, et par qui prononcées ! »
Au reste, la plus belle oraison funèbre de du Guesclin est dans les adieux qu'il fit en mourant aux vieux capitaines qui l'avaient suivi depuis quarante ans : « N'oubliez pas, leur dit-il, ce que je vous ai répété mille fois, qu'en quelque pays que vous fassiez la guerre, les gens d'église, les femmes, les enfants, et même le peuple, ne sont point vos ennemis. »
Sa coutume était, avant d'aller au combat, de manger trois soupes au vin, en l'honneur de la trinité. Nous lisons la même chose des anciens preux, dans le roman de Perceval.

13 juillet 1533
Le roi François Ier vint poser la première pierre d l'Hôtel-de-Ville de Paris, qui fut achevé en 1605 sous Henri IV, dont on voyait la statue équestre, en ronde bosse, au-dessus de la porte.

13 juillet 1558
Défaite des Français dans la bataille de Gravelines contre les Espagnols menés par le comte d'Egmont.

13 juillet 1762
Mort de Bradley, grand astronome de l'Angleterre.

13 juillet 1788
Un orage des plus désastreux qu'on eût vus en France depuis plusieurs siècles, détruit les moissons de cinquante lieues de pays. Le roi, qui était ce jour-là à Rambouillet, fut témoin de ses ravages, comme on le lit dans le Mercure de 1788 : « Cet horrible ouragan a fait les plus grands ravages à Rambouillet, sous les yeux du roi et de Monsieur. Le toit entier du commun du château a été emporté ; de très gros arbres ont été brisés, et les fenêtres fracassées ; ce n'était pas une grêle, c'était un déluge d'énormes glaçons, durs comme le diamant, et dont les plus gros (ce qui ne s'était jamais vu) étaient tellement élastiques, qu'ils bondissaient sur la terre, et portaient quatre ou cinq coups meurtriers à tout ce qu'ils rencontraient ; on en a pesé à Chambourcy quelques-uns qui étaient du poids de dix livres. » La disette, qui fut la suite de cet orage, devint, l'année suivante, un des plus grands ressorts de la Révolution.

13 juillet 1793
Comme chaque jour, Jean Marat travaille dans sa baignoire. Charlotte Corday se rend chez lui et Marat l'invite à lui donner les nouvelles promises. Quelques minutes plus tard, la jeune femme poignarde celui qui était pour elle un « monstre ». Marat décède.

13 juillet 1794
Le Tribunal révolutionnaire assassine, entre autres victimes, M. Souchet d'Alvinart, gouverneur des pages du roi.

13 juillet 1842
Mort du duc d'Orléans. Fils aîné du roi Louis-Philippe, il devait partir, ce jour-là, pour Saint-Omer en tournée d'inspection militaire. Il voulut, à 11 heures du matin, aller faire ses adieux à la famille royale au château de Neuilly. C'est sur le chemin de la Révolte que les chevaux de l'attelage à la daumont du cabriolet du prince s'emballèrent soudain, ce chemin créé par Louis XV pour gagner Saint-Denis en évitant un Paris qui lui était devenu hostile. Le prince s'élança hors de la voiture. Le marchepied était bas, mais, nous dit un contemporain, « la puissance d'impulsion de la voiture multipliant la rapidité d'un élan irréfléchi, les deux talons portèrent sur le sol avec une telle force que le contrecoup produisit une violente commotion cérébrale, et probablement un épanchement instantané ». Le soir même, à 4 heures et demie, le duc d'Orléans rendait l'âme dans la boutique d'un épicier où on l'avait transporté.
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Message par christian Jeu 13 Juil 2006, 07:07

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Bonjour à tout le forum et bon jeudi à tous et toutes !

Que la journée soit belle !

Bonne fête aux Joël, aux Henri, aux Clélia et aux Eugène

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Message par Lauriane Jeu 13 Juil 2006, 11:26

Saint Eugène - Saint Henri - Saint Joël


bonne fête à eux
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Message par christian Ven 14 Juil 2006, 00:38

13 juillet 1380

Mort du connétable Du Guesclin



Le 13 juillet 1380, le connétable Bertrand Du Guesclin (60 ans) meurt en assiégeant une bande de pillards à Châteauneuf-de-Randon, en Gévaudan.

Le Breton clôt ainsi de longues années au service du roi de France.

Maintes fois prisonnier et rançonné, Du Guesclin a mené la guerre non plus en recherchant le choc frontal à la manière féodale mais en harcelant l'ennemi par des attaques surprises et une guérilla avant la lettre.

Charles V suit de quelques mois son connétable dans la mort. Grâce à la fougue du premier et à la sagesse du second, la France va entrer alors dans une longue embellie d'un tiers de siècle qui ne sera rompue que par la folie du nouveau roi et le désastre d'Azincourt.
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Message par christian Ven 14 Juil 2006, 00:40

13 juillet 1870

La dépêche d'Ems entraîne l'Europe dans la guerre



Le 13 juillet 1870, une dépêche habilement caviardée par Bismarck soulève une tempête dans l'opinion française comme dans l'opinion allemande. Des deux côtés du Rhin, on en appelle à la guerre contre le voisin. C'est le début d'un terrible enchaînement qui va changer la face de l'Europe, jusque-là insouciante et prospère.


Le spectre de Charles Quint


L'affaire a commencé en septembre 1868, quand la reine d'Espagne Isabelle II (38 ans) a renoncé au trône pour demeurer auprès de son dernier amant !

Le chancelier prussien Otto von Bismarck songe à mettre à sa place un prince allemand. Il lance le 26 avril 1869 la candidature du prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen.

Émotion à Paris. Pour Napoléon III et son gouvernement, il est hors de question que se reconstitue l'union dynastique de l'Allemagne et de l'Espagne comme au temps de Charles Quint. Le comte de Benedetti, ambassadeur de France à Berlin, proteste auprès du chancelier mais celui-ci feint de ne rien savoir de la candidature.

Le 17 février 1870, le général Prim, chef du gouvernement espagnol, écrit secrètement à Léopold pour lui offrir la couronne. Dans un souci d'apaisement, Léopold repousse l'offre. Il a l'approbation du Kronprinz, le fils et l'héritier du roi de Prusse Guillaume 1er.

Mais Bismarck s'accroche à l'idée de mettre un Hohenzollern sur le trône espagnol et convainc Léopold de changer d'avis.

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 Guillaume1er
Guillaume 1er


Le vieux Guillaume 1er encaisse mal cette nouvelle manoeuvre de son chancelier mais ne dit mot.


Les maladresses du gouvernement français


Le 3 juillet, la nouvelle de la candidature Hohenzollern remonte jusqu'à Paris.

Le ministre de la Guerre, le maréchal Leboeuf, assure l'empereur et ses collègues du Conseil des ministres que l'armée française, «admirable, disciplinée, exercée, vaillante», est prête à toutes les éventualités. Fort de cette assurance, le ministre des Affaires étrangères, le duc de Gramont, prononce le 5 juillet devant les députés un discours inutilement provocateur à l'égard de la Prusse. Acclamations. On crie : «C'est la guerre !»... Suspension de séance. Trop tard. Le mal est fait. La perspective de la guerre s'est insinuée dans les esprits.

Le roi Guillaume 1er, à ce moment-là, fait une cure à Ems, une ville d'eau proche de Coblence et du Rhin. Discrètement, il tente de faire renoncer Léopold à sa candidature. Finalement, heureuse surprise, le 12 juillet, le prince Antoine, père de Léopold, télégraphie au maréchal Prim et à l'ambassadeur espagnol que son fils retire sa candidature.

La modération de Guillaume 1er et de Napoléon III semblent l'avoir emporté !... À Paris, le chef du gouvernement, Émile Ollivier, ne cache pas sa joie : «C'est la paix !»

Hélas, c'est faire fi de la bêtise de son ministre des Affaires étrangères et de la rouerie de Bismarck.

Discussions - évènements du passé à la même date - Page 4 Gramont
Le duc de Gramont


Le duc de Gramont ne veut pas se satisfaire d'une déclaration du prince Antoine de Hohenzollern. Il attend du roi Guillaume 1er l'assurance en bonne et due forme qu'il s'associe à la renonciation du prince de Hohenzollern. Sans en référer à personne, il demande à son ambassadeur d'exiger cet engagement du roi.


La téméraire manoeuvre de Bismarck


Le 13 juillet 1870, entre huit et neuf heures du matin, l'ambassadeur Benedetti rencontre le roi Guillaume 1er sur sa promenade des sources à Ems. Il lui demande une garantie pour l'avenir. Le roi, irrité, rejette net la demande et propose à l'ambassadeur de le revoir l'après-midi.

Mais un peu plus tard, Guillaume reçoit une lettre du prince de Hohenzollern confirmant le retrait de sa candidature. Il envoie aussitôt son aide de camp de service Radziwill en informer l'ambassadeur Benedetti. Et l'aide de camp de préciser à l'ambassadeur : «Par là, Sa Majesté considère l'affaire comme liquidée»... L'ambassadeur se le tient pour dit et en informe son ministre.

À Berlin, à la chancellerie, Wilhelmstrasse, Bismarck dîne ce soir-là avec son chef d'état-major von Moltke et son ministre de la Guerre Roon. Arrive un télégramme d'Ems qui raconte en termes neutres l'entrevue du matin entre le roi et l'ambassadeur, la lettre du prince de Hohenzollern et la visite de l'aide de camp à Benedetti.

Bismarck et ses amis sont d'abord déçus de voir l'affaire conclue. Mais le chancelier ne tarde pas à se ressaisir. Il prend son grand crayon et rédige un résumé à sa manière du télégramme sans rien retrancher ni ajouter :

«Ems, 13 juillet 1870. Après que les nouvelles de la renonciation du prince-héritier de Hohenzollern eussent été communiquées au gouvernement impérial français par le gouvernement royal espagnol, l'ambassadeur de France a exigé encore de Sa Majesté, à Ems, l'autorisation de télégraphier à Paris que Sa Majesté le roi s'engageait pour tout l'avenir à ne plus jamais donner son autorisation, si les Hohenzollern devaient à nouveau poser leur candidature.
Là-dessus, Sa Majesté le roi a refusé de recevoir encore une fois l'ambassadeur et lui a fait dire par l'aide de camp de service que Sa Majesté n'avait plus rien à communiquer à l'ambassadeur» (*).

Tout y est mais en des termes proprement humiliants pour la France comme pour l'opinion publique allemande. C'est l'objectif souhaité par Bismarck qui communique illico la dépêche aux ambassades, au gouvernement et à la presse. Le soir même, la dépêche est distribuée dans les rues de Berlin. Le tollé est immédiat. «Comment ose-t-on traiter notre roi !» Dès le lendemain, tous les Allemands se solidarisent des Prussiens comme le souhaitait Bismarck.

A Paris, le Conseil des ministres se réunit d'urgence. Gramont propose un congrès international pour régler la succession d'Espagne. Trop tard. Dehors, la foule s'agite et s'en prend à l'ambassade de Prusse. Le soir même, le ministre de la Guerre rappelle les réservistes.

L'excitation guerrière gagne les assemblées. Au Corps Législatif, Adolphe Thiers, qui tente de faire entendre la voix de la modération, est aussitôt conspué. Émile Ollivier prononce à la tribune des paroles malheureuses : «De ce jour commence pour les ministres mes collègues et pour moi une grande responsabilité. Nous l'acceptons d'un coeur léger...» [il voulait dire d'un coeur confiant ]. Le même jour, à Berlin, Guillaume 1er signe un décret de mobilisation.

Le 19 juillet enfin, la France déclare officiellement la guerre à la Prusse. Elle sortira défaite de l'épreuve. L'Allemagne en sortira quant à elle unie sous l'égide de la Prusse, selon les voeux de Bismarck, mais aussi dangereusement militarisée, à l'opposé de ses traditions humanistes.


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